Le blog de Claire

Cèpes de Bordeaux

26 octobre 2014

Je me suis laissée tentée par des champignons pour mon dernier cours avec Vincent Jeannerot. N’étant pas en grande forme, ce sujet avec un dessin assez simple et une mise en couleurs plus rapide que pour d’autres sujets, m’allait parfaitement. Du coup, j’avais quasiment fini mon aquarelle en sortant le soir, je n’ai eu à faire que quelques retouches et compléments aujourd’hui pour la terminer.

Le cèpe de Bordeaux est peut-être le champignon le plus répandu dans le commerce. Mais savez-vous quelle est la différence entre cèpes et bolets ? Je me suis posée la question et voici ce que nous dit le site Champignons passion. Les Bolets à grand pied, de grande taille, très charnus et à chair blanche sont communément appelés Cèpes. Tous les cèpes sont donc des bolets mais l’inverse n’est pas vrai. N’étant absolument pas compétente en champignons, je veux bien admettre cette explication. Mais elle n’est pas logique pour moi, car mes champignons étaient loin d’être à grand pied et de grande taille ! Si quelqu’un peut m’éclairer, je prends !

Pour ceux que ça intéresse, concernant l’aspect technique de cette aquarelle  : papier Arches grain satiné, format 26×36; aquarelles en tube Winsor et Newton/Schmincke/Old Holland (selon coloris); pinceaux en martre Kolinsky de chez Raphaël série 8404 (bout orange).

Cours de dessin…

19 octobre 2014

Suite de mes cours hebdomadaires aux ateliers de la rue Raisin. Cette fois, on s’est attaqué au visage de profil (pas ce que je préfère…). Comme la dernière fois, le portrait de droite est imaginaire et théorique, celui de gauche est réel et d’après photo. Je n’ai pas eu le temps de fignoler le portrait d’après photo, il manque pas mal de détails et d’ombres, mais l’essentiel est là. Grand format, papier Ingres, sanguine.

Et pour terminer, on s’est dessiné les uns les autres, en changeant de modèle toutes les 5 mn. Comme vous l’avez sûrement remarqué vue l’état de propreté de la feuille, on a utilisé du fusain (je n’en peux plus du fusain ou du pastel, on en met de partout… :-(  ). Pas une grande réussite (à part peut-être le visage de 3/4 qui n’est pourtant pas le profil le plus évident normalement, mais on était tous dans la même galère, c’était rigolo !

Physalis

12 octobre 2014

Vous la connaissez peut-être sous le nom d’Amour en cage ou lanterne japonaise voir même coqueret, mais son vrai nom est Physalis. Dans la même famille, celle des Solanacées, on trouve également les pommes de terre, les tomates ou les aubergines, mais aussi les pétunias, les mandragores, les morelles ou le tabac ! Vaste famille donc, dans laquelle certains représentants sont comestibles d’autres très toxiques.

Il existe une centaine d’espèces de Physalis, toutes ne sont pas comestibles. Celle que l’on trouve souvent en décoration dans nos assiettes au restaurant peut se manger ! C’est la baie orange (de la taille d’une cerise), enfermée dans une espèce de lanterne beige très fine, qui se mange à maturité. Il existe également des baies jaunes, vertes ou même violettes. Le goût est plutôt acidulé et plus ou moins sucré selon le degré de maturité du fruit, on aime ou pas ! Du coup, on peut s’en servir en cuisine aussi bien dans des plats sucrés que salés, crue ou cuite, seule ou accompagnée. A tester si ce n’est déjà fait !

Du côté aquarelle (c’est quand-même pour ça que vous êtes là 😉  ), vous aviez deviné que j’ai choisi la Physalis lors de mon dernier cours avec Vincent Jeannerot. Cette belle branche avec des lanternes de différentes couleurs me tendait les bras ! Ces fameuses lanternes ne m’ont pas trop posé de problèmes. C’est plutôt le bouquet de feuilles en haut de la branche qui m’a donné du fil à retordre.Comme toujours, je ne suis pas hyper satisfaite du résultat final car j’aurai aimé que les feuilles se détachent plus les unes des autres. Le vert est sûrement globalement trop homogène (sauf la feuille tout en haut que je n’ai pas faite en même temps que les autres, mais qui est trop foncée par rapport à l’original), mais je n’ai pas réussi à rendre la lumière et les ombres de l’ensemble. Par contre, je me suis bien amusée à faire les détails des lanternes. Mais bon, je chipote allez vous sûrement penser… 😉

Cours de dessin…

5 octobre 2014

Ca faisait longtemps que je cherchais un cours de dessin qui corresponde à la fois à mon emploi du temps et à mes envies (donc pas le cours où l’on papote beaucoup et où l’on découvre toutes les techniques de peinture qui existent mais sans en maîtriser aucune). Cette année, je me suis donc inscrite à un des cours hebdomadaires des ateliers de la Rue Raisin (là où je fais déjà les ateliers ponctuels de modèle vivant), pour voir.

Le premier cours était dédié aux yeux. Ca commence fort ! Après quelques notions théoriques, l’exercice consistait à se regarder dans un miroir, avec une expression particulière (joie, étonnement, colère, interrogation, etc.) et de se dessiner… On en profite en même temps pour tester des crayons, des techniques que l’on ne connait pas forcément. En l’occurrence, j’ai choisi du papier Ingres, papier légèrement tramé format 50×65 (on dit vergé quand on est intelligent),  et un carré de sanguine (du pastel en forme de parallélipipède allongé, couleur sanguine). Le format du papier fait un peu peur au départ, mais comme pour le modèle vivant, je me suis vite retrouvé au bord de la feuille ! Avez-vous une idée de l’expression que j’avais choisie pour dessiner mon regard ?

Deuxième cours : le visage. Toujours quelques notions théoriques de base indispensables, toujours sur le même papier et avec le même outil de dessin dans un premier temps. Il fallait dessiner un visage « théorique » (à droite sur le dessin du milieu), c’est à dire en respectant des proportions anatomiques précises, mais qui ne correspondent pas réellement aux vrais visages des vrais gens dans la vraie vie. Dans un deuxième temps (à gauche dans le même dessin), on a justement dessiné un visage d’après un modèle (une photocopie d’un visage). Je choisi pour ce visage le crayon graphite classique (HB et 2B, je crois). En regardant comme ça, mon dessin est plutôt réussi. Mais si on compare avec le modèle, alors on peut dire que mon dessin n’est pas très ressemblant ! (plus allongé, notamment). Mais c’était quand-même bien intéressant comme exercice, et on se rend bien compte qu’un visage « non académique » est finalement plus réaliste et plus harmonieux.

Dans les 2 cas, on a utilisé également un grand miroir pour « contrôler » notre dessin, vérifier si les 2 yeux sont à peu près équilibrés et esthétiquement réussis (forme, taille, espacement, sourcils, pupilles, etc.). Car même si un visage humain n’est pas parfaitement symétrique, c’est quand-même mieux s’il n’est pas complètement tordu. Le fait de regarder son dessin dans un miroir permet de faire ressortir plus facilement ces éventuels défauts, mieux que de le regarder « normalement ». C’est une astuce qui fonctionne bien !

Retour d’expo…

22 septembre 2014

Une organisation nickel, un super accueil, beaucoup de gens sympas et de bonne humeur, des échanges riches et agréables, des contacts intéressants, un bon café et une bonne bière, un beau ciel bleu… bref, rendez-vous en 2015 !

Photos 1 et 2, mon stand; photos 3 et 4, celui de Vincent.

Expo à Vienne

19 septembre 2014

Pour ceux qui sont dans la région Rhône-Alpes, et particulièrement du côté de Lyon, j’expose ce samedi après-midi dans les rues de Vienne, pour les journées du patrimoine, aux côtés de mon ami Vincent Brouallier. En espérant que la météo ne soit pas trop mauvaise…

Cliquer sur les images pour agrandir.

Téléphore…

14 septembre 2014

Une petite bête que vous avez sûrement rencontrée si vous avez un jardin, mais surtout une occasion pour moi de faire des essais et des tests à partir d’une photo prise l’automne dernier dans mon jardin.

Essai de perspectives (insecte de face et donc avec des « raccourcis »), essai de couleurs dont je n’ai pas l’habitude, essai de textures et effets (mousse, pierre, brillance), essai de proportions (pas à taille réelle contrairement aux aquarelles botaniques), essai de mélange de techniques (aquarelle et crayon), etc. Bref, les essais, ça ne sert pas à faire des chefs-d’œuvre mais à faire des erreurs pour mieux progresser ! :-)

Le nom « barbare » de cette petite bête orange et  allongée est le téléphore livide (Cantharis livida), mais il existe aussi le fauve, le sombre, etc. C’est un cousin des vers luisants et lucioles (famille des Cantharides). On les rencontre très facilement dans les jardins, notamment sur les ombelles des Apiacées comme la carotte ou l’angélique. Les adultes se nourrissent de pollen et d’autres insectes. Les larves, sous terre, sont carnivores et aident le jardinier dans sa lutte contre les petites bêtes pas toujours désirables dans le potager. A priori, il arrive qu’une larve sorte de terre en plein hiver : c’est ce qu’on appelle le « ver de neige » ! (Vous le saviez ? Moi pas…).

Papier aquarelle « The Langton Prestige » Daler -Rowney, 100% coton, grain torchon, 355×254 mm, 300 g/m².

Art postal…

7 septembre 2014

Ca faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu de « défi mail art » sur les différents sites et forums que je suis régulièrement. La rentrée aidant, c’en est deux qui sont arrivés au même moment !

Le premier, c’est Charlotte qui l’a lancé, sur le thème du « Monde animal ». Contrairement à ce qui se fait souvent, ce n’est pas une « chaîne » de destinataires qui a été lancée, mais la constitution de binômes tirés au sort. Le hasard a voulu que ce soit avec Charlotte que j’échange ! Le monde animal, thème vaste, et en même temps un sujet qui me parle plus que beaucoup d’autres. Je n’ai pas voulu choisir un animal ou une famille particulière, j’avais plus envie de quelque chose qui rappelle l’histoire de la zoologie, les planches naturalistes que j’adore, etc. J’ai donc imprimé un portrait en N&B de Carl Von Linné, que j’ai découpé selon un gabarit d’enveloppe longue, et décoré à coups de crayons de couleur, tampons encreurs, ficelle, bout d’enveloppe kraft de récup’, lettres transferts et encre de Chine accompagnée de son inséparable plume d’écolier. Aux dernières nouvelles, mon enveloppe était bien arrivée à destination ! J’attends celle de Charlotte donc…

Pour le deuxième défi, c’est Michèle et Ingrid, du Carnet@Spirales qui l’ont lancé, avec pour thème l’humour, et plus particulièrement les « Perles d’enfant ». Là encore, elles n’ont pas choisi de faire un échange, mais toutes les créations doivent être envoyées à leur adresse en vue d’une exposition qui aura lieu à « La Villa Sauvage » à Verviers et Belgique en octobre prochain. Le thème m’a moins inspiré : il y a plein de perles d’enfants très drôles, mais pas forcément évidentes à illustrer, en tout cas pas pour moi. Alors, comme d’hab’, je me suis orientée vers… le monde animal ! Comme pour le mail art précédent, j’ai fabriqué ma propre enveloppe avec essentiellement du matériel utilisé par un écolier « classique » : Canson blanc, peinture (aquarelle en l’occurrence mais ça aurait pu être de la gouache), des Posca, ma fidèle plume, un stylo-plume et sa cartouche d’encre noire. L’enveloppe devrait arriver sans encombre, et cette fois, je n’attends rien en échange…

Cliquez sur les images pour les voir en plus grand.

Ceux et celles qui auraient envie de participer peuvent encore le faire pour le défi du Carnet@Spirales. Toutes les infos pratiques en cliquant ici.

Foulque macroule

26 août 2014

3 semaines après mon stage de dessins d’oiseaux sur le vif, et en attendant d’avoir le temps de faire quelque chose de plus « poussé », voici quelques croquis réalisés dimanche, au bord d’un étang de la Plaine du Forez. L’espèce croquée est la Foulque macroule (pour ceux qui ne voient pas à quoi ça ressemble en vrai, vous pouvez cliquer ici). L’idée était de m’entraîner un peu et d’essayer de capter un maximum d’expressions d’une seule espèce, plutôt « tranquille » pour commencer. Pas évident malgré tout… :-/

Stage dessin d’oiseaux

10 août 2014

Yves Fagniart proposait, en début de semaine, deux jours de stage en Baie de Somme sur le thème « Dessin d’oiseaux ». Me voici donc partie avec ma longue-vue, mes jumelles, mon petit siège, mes carnets de croquis et mes crayons !

Première demie-journée consacrée à la théorie, la prise de repères, et à des exercices d’après photos pour se « rassurer » (6 premières images). Le dessin d’après photo n’est pas à favoriser, il permet juste de mettre en pratique tranquillement ce que l’on vient d’apprendre : comme les oiseaux ne bougent pas, on peut prendre le temps de visualiser les bons repères, de se souvenir de ce qu’il faut regarder en priorité, etc. Matinée très utile et indispensable pour attaquer ensuite sereinement le dessin « sur le vif » (c’est à dire d’après nature, par opposition aux dessins réalisés d’après photos).

L’après-midi a été consacrée à la mise en pratique des acquis de la matinée mais cette fois sur le terrain (images 7 et 8). C’est évidemment plus difficile de prendre ses repères puisque les oiseaux sont vivants et n’attendent pas sagement qu’on ait fini notre dessin pour changer de position ! Il faut être rapide, efficace et savoir arrêter un croquis à peine entamé sans état d’âme. C’est peut-être ce qui est le plus compliqué car très frustrant. Une fois que l’on a admis qu’une planche de croquis de terrain sur le vif n’est, par définition, constituée quasiment que de bouts de dessins, c’est « beaucoup » plus simple et satisfaisant ! Ca reste quand-même pas évident du tout, même avec des oiseaux d’eau qui sont plutôt tranquilles… En rentrant à l’atelier en fin de journée, quelques retouches ont été faites, guides ornithos à portée de main, pour voir et comprendre où étaient nos erreurs et tenter de les corriger (c’est notamment les traits plus foncés que l’on peut discerner au-niveau des yeux ou des becs par exemple).

Le lendemain, croquis dans le Parc Ornithologique du Marquenterre, avant l’arrivée du public (ça, c’est un vrai confort…). Au crayon sur le terrain, puis quelques touches de couleurs ajoutées en atelier l’après-midi. Sur ces dernières planches, on voit que mes croquis ne se résument quelquefois qu’à un trait jamais terminé, un bec, une forme de corps. Tout simplement, parce que l’oiseau a bougé entre temps et n’a jamais repris sa position initiale. On pourrait tenter de terminer de mémoire, mais il faut avoir un peu plus d’expérience que moi, et surtout être sûr de dessiner ce qu’on a vu et pas ce que l’on croit avoir vu ou savoir. Les croquis de terrain servent le plus souvent à capter des attitudes, des mouvements, des expressions, et seront repris ensuite comme base pour une aquarelle en atelier, plus aboutie et plus « propre ».

Ces deux jours ont été très intéressants : j’ai appris des choses que je n’aurais pas trouvées toute seule mais aussi confirmé des techniques dont je n’étais pas sûre qu’elles soient les bonnes.

Voici donc ci-dessous les croquis réalisés pendant ces deux jours, en espérant que les oiseaux dessinés soient reconnaissables (au moins certains d’entre eux)… !! Malgré tout, il n’y a pas de secret, c’est comme tout, maintenant il ne me reste plus qu’à m’exercer encore et encore…