Téléphore…
14 septembre 2014 à 15:54Une petite bête que vous avez sûrement rencontrée si vous avez un jardin, mais surtout une occasion pour moi de faire des essais et des tests à partir d’une photo prise l’automne dernier dans mon jardin.
Essai de perspectives (insecte de face et donc avec des « raccourcis »), essai de couleurs dont je n’ai pas l’habitude, essai de textures et effets (mousse, pierre, brillance), essai de proportions (pas à taille réelle contrairement aux aquarelles botaniques), essai de mélange de techniques (aquarelle et crayon), etc. Bref, les essais, ça ne sert pas à faire des chefs-d’œuvre mais à faire des erreurs pour mieux progresser !
Le nom « barbare » de cette petite bête orange et allongée est le téléphore livide (Cantharis livida), mais il existe aussi le fauve, le sombre, etc. C’est un cousin des vers luisants et lucioles (famille des Cantharides). On les rencontre très facilement dans les jardins, notamment sur les ombelles des Apiacées comme la carotte ou l’angélique. Les adultes se nourrissent de pollen et d’autres insectes. Les larves, sous terre, sont carnivores et aident le jardinier dans sa lutte contre les petites bêtes pas toujours désirables dans le potager. A priori, il arrive qu’une larve sorte de terre en plein hiver : c’est ce qu’on appelle le « ver de neige » ! (Vous le saviez ? Moi pas…).
Papier aquarelle « The Langton Prestige » Daler -Rowney, 100% coton, grain torchon, 355×254 mm, 300 g/m².
14 septembre 2014 à 19:40
Superbe…et instructif. Dorénavant je regarderai sous les feuilles d’angélique de mon jardin !
14 septembre 2014 à 20:26
Magnifique! J’adore! Bravo!
15 septembre 2014 à 08:02
C’est très technique comme exo. Et jee trouve ça superbe !
15 septembre 2014 à 08:51
bonjour Claire,
moi non plus, je ne le savais pas comme quoi, j’en apprends un peu plus sur ce petit coléo, j’adore
15 septembre 2014 à 10:43
Art et culture, j’aime çà !
15 septembre 2014 à 18:22
@ Marie : il faut que tu les cherches sur les fleurs de ton angélique ou des carottes sauvages, plutôt que sous les feuilles. Chez moi, ils sont aussi souvent sur les pierres de la rocaille, au milieu de la mousse.
@ Nicole : merci. Les différentes espèces se ressemblent au premier coup d’œil, mais en y regardant de plus près, elles se différencient notamment par la couleur des élytres et des pattes (entre autres).
@ Galien : technique je ne sais pas, mais pédagogique oui !
@ Lydie : je n’ai trouvé cette info qu’à un seul endroit et nulle part ailleurs, alors j’espère qu’elle est juste … mais j’ai plutôt confiance dans le site sur lequel je l’ai trouvée !
@ Gelice : j’essaie, quand je le peux, de partager des infos sympas sur des petites bêtes (ou grosses d’ailleurs) qui n’inspirent pas spontanément la sympathie ou qui passent souvent inaperçues, mais qui méritent qu’on les connaisse mieux !
17 septembre 2014 à 23:10
(•ิ‿•ิ)✿
Hello chère Claire !
MERCI pour ce partage !
C’est SUPERBE !J’aime beaucoup !
GROS BISOUS d’Asie jusqu’à toi
Bonne continuation !!!!!! ✿✿º°。
18 septembre 2014 à 20:17
@ Nancy : Merci ! Il doit bien y avoir aussi une bébête de ce genre, très colorée là où tu te trouves… mais peut-être un peu plus grosse !