Le blog de Claire

Archive de juillet 2015

Chauve-souris

dimanche 26 juillet 2015

Voilà un petit croquis format A4, sur papier Canson, des habitantes d’un de mes volets depuis quelques temps ! Pipistrelles, barbastelles et sérotine. 3 espèces parmi les 34 présentes en France.

Chauve-souris - Graphite et aquarelle - Juillet 2015

Les chauves-souris font parties des « mal-aimés », à tort et la plupart du temps par méconnaissance de leur mode de vie.

  • Non, les chauves-souris ne vont pas vous sauter à la gorge comme des vampires : toutes les espèces européennes sont exclusivement insectivores, elles ne boivent donc pas de sang !
  • Non elles ne s’accrochent pas volontairement dans les cheveux : elles sont équipées d’un sonar sophistiqué qui leur permet d’éviter tous les obstacles présents sur leur trajet.
  • Non elles ne rongent pas le bois des charpentes ni l’isolation : ce sont les rongeurs (comme les souris) ou certains insectes qui font ce genre de dégâts.
  • Non elles ne construisent pas de nid : ce n’est pas elles qui apportent des matériaux dans votre grenier !
  • Non elles ne peuvent pas vous « envahir » : elles ne donnent naissance qu’à un seul petit par an.
  • Oui elles peuvent transmettre la rage, mais seulement 4 cas de contamination à l’homme ont été décrits en Europe depuis 1985 (aucun en France) et le risque provient essentiellement d’animaux importés illégalement (chiens, singes).
  • Oui ce sont des auxiliaires de culture essentiels : une pipistrelle mange environ 3000 insectes chaque nuit en été, un Murin de Daubenton peut manger 60 000 moustiques et moucherons entre mai et octobre !
  • Oui les chauve-souris sont toutes protégées en Europe et sont, pour certaines espèces, très menacées : elles sont très sensibles au dérangement notamment pendant l’hiver, elles voient leurs gîtes de reproduction se raréfier, elles sont impactées par l’utilisation intensive des pesticides, etc.

La cohabitation avec ces mammifères volants est tout à fait possible (certaines espèces peuvent poser quelques désagréments, dans certaines conditions et dans de rares cas) ! Apprenez à mieux les connaitre pour mieux les apprécier et les accueillir chez vous…

A avoir dans sa bibliothèque : « Sur les traces des chauves-souris » – les cahiers techhniques de la Gazette des Terriers/CPN.

Croquis sur le vif fin…

vendredi 17 juillet 2015

Et voilà les deux croquis de ce dernier jour de stage, sous une chaleur écrasante.

Croquis Couriot_Juillet 2015Croquis_Juillet 2015 (3)

Croquis sur le vif suite…

jeudi 16 juillet 2015

Deuxième jour de stage. Toujours sur du papier A4 (donc bien plus petit qu’habituellement), au crayon et aquarelle.

Matin sur une des grandes places passantes de St Etienne. J’ai délibérément choisi de dessiner ce que je ne maitrise pas : perspective, personnages, architecture. Sauf que j’ai un peu « arrangé » les choses à ma façon, en évitant de dessiner les bâtiments au dernier plan, cachés en grande partie par de la végétation. Disons que je n’ai pas cherché à ne pas dessiner les feuilles des arbres ! Puis croquis de quelques passants, vite faits.

Croquis place JJaurès_Juillet 2015 (1)Croquis place JJaurès_Juillet 2015

 

Après-midi au frais au Musée d’Art et d’Industrie, au sous-sol, dans la partie « cyclisme » ! Un dessin d’un vélo « du futur » (prototype de vélo de piste à double pédalage) qui m’a pris pas tout à fait 2h, puis un croquis de la salle voutée dans laquelle j’étais, dans le 1/4 d’heure qui restait (donc loin d’être terminé).

Croquis MAIndustrie_Juillet 2015 (1) Croquis MAIndustrie_Juillet 2015

Croquis sur le vif…

mercredi 15 juillet 2015

Voici le 201ème article de ce blog depuis sa création (juin 2009 je crois) !

Aujourd’hui était le premier jour d’un stage de 3 jours aux Ateliers de la rue Raisin. A l’origine, sur le thème des carnets de voyage plutôt urbains. Mais du coup, avec la chaleur, c’est aussi croquis sur le vif en intérieur, dans les jardins, et croquis aquarellés.

Croquis - Graphite - Juillet 2015Matinée dans le jardin ombragé des ateliers : croquis au crayon HB tout simple, sur un format A4, donc plus petit que d’habitude. Apprentissage notamment du cadrage et du choix du sujet. L’après-midi, on était dans l’atelier pour la mise en couleurs rapide de certains croquis du matin, et aussi l’utilisation de l’aquarelle dans un dessin de feuillage.

Pour la mise en couleurs, j’ai fait une photocopie d’un de mes 2 dessins pour faire un test : soit la maison en couleur, soit la végétation autour. Comme je ne savais pas trop ce qui serait le mieux, et que le stage sert aussi à faire des essais, j’ai essayé ! Je préfère nettement la version « maison en couleurs » parce que c’était la maison que j’ai voulu dessiner et je trouve que ça la fait bien ressortir. Mais bon, les 2 versions sont possibles.

Croquis - Graphite et aquarelle - Juillet 2015Croquis - Graphite et aquarelle - Juillet 2015Croquis Prunus - Aquarelle - Juillet 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour l’aquarelle du Prunus, vous allez me dire « Facile, elle fait ça tout le temps ! ». Que nenni !! J’étais toute perdue, parce que justement, il fallait aquareller « façon croquis » et pas « façon aquarelle botanique ». Vous me croirez si vous voulez, mais ça a été très compliqué pour moi de ne pas faire « ce que je sais faire » justement. Le résultat est donc mitigé, entre le croquis et l’aquarelle botanique, ni franchement l’un ni franchement l’autre… Mais bon, ça va, je m’en suis sortie quand-même ! 😉

 NB : cliquez sur les images pour les agrandir.

Freesias

dimanche 5 juillet 2015

Dernier cours de la saison avec Vincent Jeannerot, qui m’a proposé un défi technique… des fleurs blanches ! Des fleurs blanches sur un papier aquarelle blanc, sans utiliser de pigment blanc… L’astuce est dans la réalisation d’ombres, qui vont faire exister les fleurs en « dessinant » leur forme.

Ca parait simple et rapide à faire : un coup de gris par ci par là, et hop, c’est fait ! Et bien évidemment, pas du tout… c’est bien plus subtil et technique que ça. La pose des ombres, pour qu’elle soient légères, est très très longue, et ce n’est pas ce qui est le plus rigolo à faire. Il faut aussi poser des ombres à l’intérieur des fleurs, sur les pétales, sans pour autant ternir l’ensemble.

Pour les ombres qui sont autour des fleurs, j’ai utilisé le gris de Payne de chez Winsor & Newton (en tube). Archi dilué, cela oblige à réaliser des dizaines de passages les uns après les autres, mais c’est ce qui permet d’obtenir une ombre légère et progressive.

Pour les fleurs par contre, utiliser le gris de Payne, c’est prendre le risque de salir le blanc que l’on veut garder. J’ai donc utilisé un vert très léger, qui est en réalité présent dans les pétales si l’on regarde de près. J’ai eu la main un peu lourde sur le jaune dans la grappe de fleurs tout en haut. C’était les premières que je faisais, j’ai donc essayer de rectifier mon erreur avec les autres.

Je n’ai pas osé accentuer plus les ombres, de peur d’aller trop loin … je me suis donc arrêtée là (sur l’écran, on les voit plutôt mal, mais en vrai, elles sont bien présentes !).

Papier aquarelle Arches grain satiné 31 x 41 cm.