Le blog de Claire

Archive de la catégorie ‘Botanique’

Combien de temps ?

dimanche 13 septembre 2020

Vous me demandez souvent combien de temps je mets pour peindre une aquarelle botanique. J’ai toujours beaucoup de mal à donner une réponse juste, d’une part parce que je ne regarde pas spécialement l’heure quand je peins, d’autre part parce que ça dépend beaucoup du sujet et de sa difficulté.

Pour vous donner quand-même une petite idée, voici ce que j’ai fais hier chez Vincent Jeannerot en 5h30, sur un papier de format 31 x 41 cm : à peu près 2h pour le dessin, et le reste pour la couleur (recherche et peinture). 5h30, à quelque chose près, parce que je fais des pauses régulières pour « prendre du recul » et me reposer les yeux et la main !

La qualité de l’image est très très mauvaise, mais c’est surtout pour vous rendre compte de ce que je fais en 1 petite journée. Donc en gros : un dessin précis (c’est essentiel pour la suite) et le début de la mise en couleur.

Je vous entends déjà dire « c’est tout ??!! » (si, si, vous l’avez pensé, je le sais…), mais l’aquarelle botanique, ça demande du temps et de la précision, si on veut un résultat satisfaisant ! Ca demande également beaucoup de concentration, d’où la nécessité de pauses régulières. Je ne pense pas être ni hyper rapide ni hyper lente, juste dans la moyenne pour quelqu’un qui fait de l’aquarelle botanique en amateur de façon irrégulière !

Gingkos

vendredi 4 septembre 2020

Je continue d’apprivoiser mes nouvelles peintures « Coliro pearcolors », sur des surfaces un peu plus grandes, avec des mélanges et des superpositions.

Pas évident de rendre à l’écran l’aspect métallisé de ces peintures lorsqu’on les regarde à la lumière, mais les photos donnent malgré tout un aperçu assez juste (cliquez sur les images pour les voir en plus grand).

Pour ceux que ça intéresse, j’ai utilisé ici les couleurs : Arabic gold, Apple green, Fidji et Pink, sur un papier type aquarelle de récupération (dos d’un faire-part de naissance !). Format 13×13 cm.

Muscaris

lundi 13 avril 2020

Au jardin, les muscaris sont parmi les premières fleurs qui apparaissent à la sortie l’hiver et qui annoncent l’arrivée du printemps… Autrefois classé dans les Liliacées, on trouve dorénavant le muscari dans la famille des Asperagacées, où on trouve aussi bien sûr l’asperge, de saison également !

Les bulbes des muscaris sont apparemment comestibles (ceux du Muscari à toupet en particulier ), alors que je les pensais très toxiques. Ils contiennent effectivement des molécules hépato-toxiques, mais, si j’ai bien compris, il faudrait en manger beaucoup pour que cela soit dangereux.

Les « lampascioni » sont cuisinés classiquement « à l’huile » et conservés en bocal (voir ici).  Ils semblent très appréciés en Italie, dans les régions des Pouilles et de la Calabre et sont dégustés notamment dans le Salento (le « talon de la botte ») lors de la fête de la Madonna dei Lampascioni. Nouvelle recette à tester pour les aventuriers de la gastronomie, en cette période confinement et de restriction 😉 !

Muscaris - Aquarelle - Avril 2020

Dahlia

samedi 7 décembre 2019

Cette fois, ça y est, je considère que c’est fini ! Avec les précieux conseils de Vincent Jeannerot bien évidemment… Il a même réussi à me faire faire une ombre portée : je n’aime pas les faire car habituellement, je les rate et du coup, je suis déçue, forcément, ayant l’impression d’avoir gâché toute l’aquarelle. Cette fois, elle est mieux réussie que les précédentes, ouf !

Format 31×41 cm sur papier Arches satiné, aquarelle en tubes Schmincke et Winsor & Newton.

Dahlia - Aquarelle - Novembre 2019

Dahlia, suite mais pas encore fin

dimanche 20 octobre 2019

Encore pas mal de boulot avant d’avoir fini, mais ça avance !

Dahlia in progress

dimanche 6 octobre 2019

Je peins rarement des fleurs, encore plus rarement de grosses fleurs pleines de pétales qui s’entremêlent et dans lesquels on se perd… je n’aime pas trop ça, ça me stresse (gentiment quand-même…n’exagérons pas trop).

Au départ, on se dit « Fastoche, ça suit une logique plutôt géométrique et régulière, tous les pétales s’imbriquent les uns dans les autres de la même manière, il suffit de rester concentrée et tout ira bien ». On fait alors le dessin, c’est long et fastidieux, on a mal aux yeux et on ne retombe pas toujours tout à fait où on voudrait avec le crayon, mais ça se fait. Mais dès qu’on pose la première « couche » de couleur, on perd son dessin : « c’est ce pétale qui passe sous celui-là ou l’inverse ? », « pourquoi j’ai tracé ce trait à cet endroit… ? », « c’est quoi ce gribouillis qui n’a pas de forme ? », « mais où est passé ce super revers si joli que j’avais super bien dessiné ? », « ce pétale a une forme très bizarre, c’est pas normal… », etc. On a beau réfléchir intensément, regarder la vraie fleur pour comparer, se torturer l’esprit pour retrouver la logique qui nous paraissait si évidente au début… ben non, c’est super compliqué !

Donc généralement, j’évite soigneusement les pivoines, les roses multiples, les renoncules, les chrysanthèmes et autres fleurs qui ont beaucoup trop de pétales à mon goût. Même s’il y en a de très belles !

Mais cette fois, je me suis dit que c’était aussi pour ça que j’allais au cours de Vincent, pour faire ce que je ne ferais pas toute seule chez moi. Et puis depuis le temps qu’il a envie de me voir peindre ce genre de fleurs… « Allez, c’est le moment, on verra bien ! ».

Donc voici mon dessin et les premières touches de couleur d’un dahlia rose pâle. Vous remarquerez que, quitte à faire un truc qui me motive moyen et que je ne sais pas faire, je vais au bout de l’idée, je choisis une fleur très claire  et je cumule donc les difficultés… pourquoi se priver ? 😉

Dahlia - Octobre 2019

Fougère

dimanche 12 mai 2019

Dernière aquarelle réalisée en grande partie chez Vincent Jeannerot (2 journées chez lui et 1/2 journée chez moi). Comme toujours, le rendu sur écran ne reflète pas exactement la réalité des couleurs de l’original, malgré un scan de bonne qualité, mais ça vous donne quand-même un bon aperçu !

Fougère - Aquarelle - Mai 2019Les fougères sont des plantes vivaces, primitives, apparues il y a environ 400 millions d’années ! Elles ne font pas de fleurs, et donc pas de graines, mais produisent des spores pour se multiplier : ce sont les petits amas orange/marron que l’on trouve au revers des feuilles et qui peuvent être ronds, allongés ou même en U.

Elles peuvent être terrestres ou épiphytes (comme c’est souvent le cas en milieu tropical), de toutes les tailles (il y a même des fougères arborescentes, qui sont magnifiques), de couleurs très variées, avec des feuilles découpées de 1000 manières, mais sont toujours dans des milieux plutôt ombragés et surtout humides. Il en existe à priori plus de 13 000 espèces différentes, de quoi satisfaire tous les goûts… et de quoi occuper mes pinceaux aussi !

Sur papier Arches 300g/m2, grain satiné, format 31×41 cm; aquarelles en tubes Winsor & Newton et Schmincke; pinceaux Raphaël Kolinsky série 8404, taille 2/0, 0, 1 et 2.

Plante grasse

dimanche 24 mars 2019

« Plante grasse », parce que je ne connais pas le petit nom de celle-ci ! D’aucune en fait, je n’y connais rien en plantes grasses 😉

Cette aquarelle a été commencée, comme toujours, chez Vincent Jeannerot, et terminée à la maison, en plusieurs fois. J’avais prévu de vous la montrer avant, et puis elle ne me plaisait qu’à moitié, quelque chose me chiffonnait mais j’hésitais à trop la travailler au risque de faire des bêtises.

Alors, je l’ai laissée de côté pendant une semaine, en l’ayant prise en photo au préalable. C’est sur l’écran de mon ordinateur que j’ai vu ce qui n’allait pas ! J’ai donc ainsi pu faire des retouches sans crainte. Je pourrais probablement en faire encore quelques unes, mais il faut bien s’arrêter un jour…

Plante grasse - Aquarelle - Mars 2019Sur papier Arches grain satiné 300g/m2, 26×36 cm; aquarelles en tubes Winsor & Newton et Schmincke; pinceaux Raphaël série 8404.

En cours…

dimanche 20 janvier 2019

En cours - Janvier 2019

Cônes de sequoia

dimanche 28 octobre 2018

Voici les cônes du dernier article enfin terminés !

N’ayant pas ramassé moi-même les cônes, je ne savais pas à quelle essence ils appartenaient. Après quelques recherches rapides, il s’avère que ce sont des cônes de Séquoia, peut-être du « géant » mais je n’en suis pas certaine.

Sur l’aquarelle originale, il y a de légères ombres derrière chaque cône (à la manière de Vincent Jeannerot 😉 ) pour les mettre en relief, mais mon scanner n’a pas fait son boulot proprement, elles n’apparaissent donc pas ci-dessous.

Pour ceux que ça intéresse : Papier Arches grain satiné 300g/m2 format 26×36 cm, pigments en tube Schmincke et Winsor & Newton, pinceaux Raphaël série 8404 taille 0, 1 et 2.

Si vous avez des questions… n’hésitez pas !

Cônes de Sequoia - Aquarelle - Octobre 2018