Dernière aquarelle de l’année réalisée chez Vincent Jeannerot (j’en ai encore 2 en cours, non terminées).
Ce petit bout de branche de Gingko biloba me plaisait bien. Le « biloba » est la seule espèce vivante du genre Ginkgo et une des plus anciennes espèce d’arbres connue. On le connait aussi comme Arbre aux 40 écus, arbre aux mille écus ou abricotier d’argent.

Cette espèce est considérée comme panchronique, au même titre que le Nautile ou le Coelacanthe par exemple : c’est en effet une espèce actuelle qui présente des ressemblances morphologiques avec une espèce éteinte seulement identifiée sous forme de fossile. C’est ce qu’on appelait avant des « fossiles vivants ». Le Ginkgo biloba serait en effet apparu avant les dinosaures, il y a 270 millions d’années. Le premier pied de cet arbre rapporté de Chine en France a été planté à Montpellier en 1795 et est toujours vivant à l’heure actuelle… Sa durée de vie pourrait atteindre facilement le millénaire !
Malgré quelques recherches sur internet, je n’ai pas réussi à savoir avec certitude si le Ginkgo était considéré comme un vrai conifère ou seulement proche des conifères. Il appartiendrait à un embranchement à part, les pré-spermaphytes, « situé » entre les fougères et les conifères. Une histoire d’ovules, de graines, de fécondation, bref, une affaire de spécialistes… mais si quelqu’un a l’information précise, je suis curieuse d’avoir le fin mot de cette histoire !
Puisqu’on parle d’ovule… sachez que l’odeur désagréable que vous avez peut-être déjà senti dans un parc en ville ou une rue plantée de Gingko provient justement de la décomposition de la paroi de ces ovules. Vous pouvez alors être sûr que ce sont des arbres femelles qui ont été plantés à cet endroit !
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