Petite devinette…
vendredi 18 septembre 2015A votre avis, à qui appartient cette truffe sortie tout droit d’une aquarelle en cours dans mon atelier ?
A vous de jouer ! Réponse normalement à la fin du WE, si tout va bien !
A votre avis, à qui appartient cette truffe sortie tout droit d’une aquarelle en cours dans mon atelier ?
A vous de jouer ! Réponse normalement à la fin du WE, si tout va bien !
Saviez-vous que :
Et pourtant :
Format 20×20 cm, Papier Arches grain satiné.
J’ai récemment suivi un stage d’une journée sur le thème de la couleur. J’étais curieuse de voir ce qu’on pouvait en dire pendant toute une journée.
Evidemment, on n’a pas échappé aux bases, mais qu’il est toujours bon de rappeler : couleurs primaires, secondaires, complémentaires, lumière blanche, couleurs chaudes et froides. Mais j’ai aussi découvert des termes que je ne connaissais pas comme la synthèse additive ou la synthèse soustractive; et j’ai enfin compris ce que voulait dire RVB, CJM ou RGB.
Ce que j’ai surtout découvert et qui m’a bluffé, c’est qu’on pouvait vraiment obtenir toutes les couleurs qu’on veut avec les 3 couleurs primaires. Bien sûr, en théorie, j’en était convaincue. Mais en pratique, pour avoir déjà essayé avec de l’aquarelle par exemple, ce n’est pas si évident. On ne tombe jamais sur la couleur qu’on cherche, c’est très difficile de « doser » pour obtenir le bon mélange.
Mais cette fois, alleluia, ça a marché ! Il suffisait d’utiliser les encres Colorex (de chez Pébéo par exemple). Avec le Magenta, le Cyan et le Jaune, on obtient tout ce qu’on veut. Ces encres sont très lumineuses et le bouchon contient un compte-goutte qui permet d’aller petit à petit vers le mélange idéal. En ayant à côté de soi le disque des couleurs (pour les débutants comme moi), on voit rapidement quelle couleur on doit ajouter pour se rapprocher de celle que l’on cherche. J’avais déjà acheté des encres colorex, mais pas les couleurs primaires, et je n’avais jamais vraiment pris le temps de les utiliser.
Pendant cette journée, passée la théorie, je me suis bien amusée à faire des tests, goutte par goutte. Ca m’a permis de mieux comprendre comment fonctionnent les couleurs et de mieux « voir » ce qu’il manque pour obtenir la tonalité recherchée. D’ailleurs, on a fait pour ça un excellent exercice : choisir un bout de couleur dans une page de magazine et retrouver la bonne couleur à partir des 3 primaires. J’ai ainsi retrouvé 6 couleurs, plus ou moins facilement (la couleur obtenue qui me semblait la plus proche est entourée au crayon). Pour certaines couleurs, on a triché un peu et rajouté une encre blanche (qui ressemble à du blanc correcteur) qui rend la couleur « laiteuse » mais plus juste.
Si vous voulez vous amuser, n’hésitez pas à acheter ces 3 encres, ce n’est pas très cher, et avec la quantité, vous avez de quoi vous amuser un moment ! (environ 20 € pour un kit de 3 primaires + noir/blanc)
Légende : C = Cyan, M = Magenta, J = Jaune. Donc M3 + J1 = 3 gouttes de Magenta + 1 goutte de jaune.
D’après une photo de Jacky Parker.
Une envie de dessiner des coccinelles… et voilà ! Mais pas les classiques « bêtes à bon dieu » : leurs cousines asiatiques suite à une observation chez moi dans mon tas de bois.
La coccinelle asiatique (de son petit nom Harmonia axyridis) est, comme son nom l’indique, originaire d’Asie. C’est donc un espèce exogène introduite en Europe de l’Ouest avec pour objectif la lutte biologique (contre les pucerons notamment). En France, les premières observations sont assez récentes et sont régulières depuis 2004. Elle est arrivée par le nord (les premiers pays concernés étant la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne). Son expansion a été tellement fulgurante qu’elle est maintenant considérée comme commune sur tout le territoire. On la trouve également sur tout le continent américain…
C’est une espèce assez grande (entre 4,9 et 8,2 mm). Mais ce qui fait peut-être la difficulté de son identification pour un néophyte, c’est la variabilité de la coloration de ses élytres (ailes rigides qui protègent les ailes membraneuses). En effet, elles peuvent être jaune-orangées, rouges ou même noires, ornées de 1 à 9 taches et même quelquefois aucune chez certains individus. 120 formes de coloration différentes ont été identifiées mais des analyses génétiques ont permis de valider « seulement » 32 formes, ce qui est déjà pas mal ! Quand en plus, on sait que certaines espèces indigènes de coccinelles ont aussi une variabilité importante de couleur et de nombre de points, ça ne facilite pas la tâche (sans jeu de mot… 😉 ) .
Le problème majeur avec cette espèce (comme avec la majorité des espèces exogènes à expansion rapide) est qu’elle entre en compétition directe avec « nos » coccinelles, aussi bien pour la nourriture que pour l’espace, au point que dans certaines zones, les espèces européennes sont en forte régression.
Vous avez peut-être déjà vu dans votre maison un nombre impressionnant de coccinelles à l’automne ? Si c’est le cas, c’était peut-être un regroupement de coccinelles asiatiques…
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à aller consulter le site duquel j’ai pris toutes les informations ci-dessus et où vous trouverez des cartes de répartition intéressantes : c’est ici qu’il faut cliquer !
Papier Arches, grain satiné, 300g/m², 20×20. Aquarelles Winsor & Newton, Old Holland et Schmincke. Quelques touches de gouache blanche Pébéo. Et seulement 1 photo intermédiaire parce que j’ai oublié d’en prendre au fur et à mesure de l’avancement ! :-/
Suite de mes cours hebdomadaires aux ateliers de la rue Raisin. Cette fois, on s’est attaqué au visage de profil (pas ce que je préfère…). Comme la dernière fois, le portrait de droite est imaginaire et théorique, celui de gauche est réel et d’après photo. Je n’ai pas eu le temps de fignoler le portrait d’après photo, il manque pas mal de détails et d’ombres, mais l’essentiel est là. Grand format, papier Ingres, sanguine.
Et pour terminer, on s’est dessiné les uns les autres, en changeant de modèle toutes les 5 mn. Comme vous l’avez sûrement remarqué vue l’état de propreté de la feuille, on a utilisé du fusain (je n’en peux plus du fusain ou du pastel, on en met de partout… ). Pas une grande réussite (à part peut-être le visage de 3/4 qui n’est pourtant pas le profil le plus évident normalement, mais on était tous dans la même galère, c’était rigolo !
Une organisation nickel, un super accueil, beaucoup de gens sympas et de bonne humeur, des échanges riches et agréables, des contacts intéressants, un bon café et une bonne bière, un beau ciel bleu… bref, rendez-vous en 2015 !
Photos 1 et 2, mon stand; photos 3 et 4, celui de Vincent.
Pour ceux qui sont dans la région Rhône-Alpes, et particulièrement du côté de Lyon, j’expose ce samedi après-midi dans les rues de Vienne, pour les journées du patrimoine, aux côtés de mon ami Vincent Brouallier. En espérant que la météo ne soit pas trop mauvaise…
Cliquer sur les images pour agrandir.
Comme la rentrée scolaire, les chassés-croisés de l’été ou les résultats du bac, les « attaques » de vautours sur les élevages ovins sont ce qu’on appelle des « marronniers » pour les journalistes. C’est à dire des sujets récurrents qui permettent de meubler un journal lorsque l’actualité n’est pas très palpitante. A la différence près pour les vautours, que ce qui est dit sur le sujet est la plupart du temps faux et infondé. J’avais donc envie de rétablir quelques vérités et de plaider la cause de ces magnifiques rapaces.
Le Vautour fauve (Gyps fulvus), historiquement présent sur tous les Massifs montagneux de l’Europe du sud, est une espèce protégée par les lois françaises (1981). Il est classé rare sur la liste rouge des espèces menacées et à surveiller en France (à peine plus de 1000 couples nicheurs en France). Il apparait aussi dans les différentes textes de protection de références à l’échelle Européenne et internationale.
Les vautours se nourrissent de cadavres d’animaux sauvages et domestiques et participent donc de façon totalement naturelle et particulièrement efficace à la non-propagation des maladies et organismes pathogènes dans la Nature (notamment dans les eaux de surface ou souterraines, où est prélevée l’eau du robinet !). Cet équarrissage naturel est totalement gratuit et écologique, contrairement à l’équarrissage « classique » … Les vautours n’ont pas les capacités physiques et comportementales pour s’attaquer à un animal vivant en pleine possession de ses moyens. Ce n’est pas un prédateur, mais un charognard (nécrophage), qui sera attiré par un animal immobile et sans réaction à son approche.
Rappelez vous toujours cette vérité qui, malgré un pilonnage intensif et en règle des adversaires du vautour depuis une dizaine d’années, n’a jamais été démentie : « Aujourd’hui, et sûrement encore pour de nombreux siècles, au grand dam des journalistes, jamais personne n’a pu prouver que des vautours pouvaient intervenir sur un animal sain et en pleine possession de ses moyens…”. Exceptionnellement, les vautours peuvent intervenir ante-mortem et tuer, mais toujours « sans intention de donner la mort » et sur animal mal en point et incapable de se mouvoir normalement (mise bas très difficile, animal déjà blessé par exemple par des chiens errants, maladie foudroyante telle que l’entérotoxémie bovine).
La grande majorité des éleveurs, là où sont présents les vautours, cohabitent en bonne intelligence avec ces rapaces et apprécient leur présence. Une poignée d’éleveurs et même de vétérinaires, minoritaires, malhonnêtes et qui parlent plus fort que les autres, font régulièrement croire à des attaques de vautours, images truquées et faux témoignages à l’appui. D’autres y croient, de bonne foi, même s’ils n’ont rien vu…Exemple récent en cliquant ici.
N’oublions pas d’être critiques avec ce que nous font ingurgiter les médias et surtout, soyons curieux…
Source principale et complémentaire : Vautour fauve – Du mythe à la réalité.
Aquarelle réalisée d’après photo libre de droits (sur Wikimedia Commons).