Le blog de Claire

Gros-bec et bricolage

1 janvier 2010 à 17:02

Le gros-bec casse-noyaux (Coccothraustes coccothraustes)

Son nom latin provient en réalité du grec (kokkos = la graine; thranô = briser, broyer).

C’est un des plus remarquables oiseaux susceptible de fréquenter notre jardin en hiver. A la fois par sa taille qui ne passe pas inaperçue face aux mésanges et autres pinsons (18 cm), par son bec puissant mais aussi par sa difficulté à l’observer. Très farouche, le gros-bec est surtout visible en hiver lorsque la nourriture se fait rare : il vient alors volontiers se ravitailler à la mangeoire.

Les chances de l’observer augmentent lorsque les conditions météorologiques chez nous et au nord ou à l’est de l’Europe deviennent peu clémentes (neige, gel).

Son bec, instrument puissant et habile, lui permet d’accéder; sans concurrence, à de nombreuses graines qu’aucun autre oiseau n’est capable d’ouvrir. Doté d’une musculature hors du commun, ce bec développe une force d’écrasement estimée à 26 kg pour un noyau de cerise, alors que l’oiseau ne pèse en moyenne qu’une cinquantaine de grammes !

Le geste écocitoyen…

Ce mois-ci, je bricole !

Passé l’hiver et ses conditions difficiles, les oiseaux vont pouvoir se concentrer sur la recherche d’un endroit favorable pour nicher. Les cavités naturelles devenant rares, il est possible de construire soi-même des nichoirs où ils s’installeront dès le début du printemps.

Plans de nichoirs ici.

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