Croquis sur le vif
18 mai 2014 à 12:05Il y a quelques temps, un ami m’a offert un carnet de croquis « fait-maison » avec la consigne de ne l’utiliser que sur le terrain (format A5 à spirales). Très bonne idée puisque du coup, je n’ai pas le choix si je veux m’en servir, je suis obligée de me lancer dans l’observation et le dessin sur le vif. Pas si facile de se lancer, toute seule, sans trop savoir comment s’y prendre !
Un Milan noir a gentiment accepté de prendre la pose au fond de mon jardin, me donnant l’occasion de sortir la longue-vue pour essayer de le dessiner. En fait, on s’aperçoit assez vite qu’il faut essayer et ne pas avoir peur de dessiner des traits qui ne sont pas justes. On reprend après, on se fait la main, on teste. Evidemment, le résultat n’est pas toujours celui escompté, mais c’est assez gratifiant quand-même.
Bien sûr, c’est plus facile avec un oiseau posé qu’avec un oiseau en vol ou qui ne tient pas en place. Mais il faut bien commencer par quelque chose de facile !
Une journée en Camargue m’a refait sortir mon carnet, sur des poses de quelques minutes cette fois-ci puisque je n’étais pas seule, mais toujours avec des oiseaux très conciliants. Pas évident mais très formateur de ne pas avoir trop de temps devant soi (un peu comme pour le modèle vivant finalement). Ca oblige à observer l’essentiel pour ensuite le retranscrire sur le papier même si l’oiseau a bougé.
J’ai pu aussi me rendre compte très vite que le matériel est important pour le croquis de terrain, notamment le crayon. Pour le milan, j’avais du prendre un crayon HB donc « classique », alors que pour les autres croquis, j’avais bêtement choisi un 2H (c’est à dire plus sec et pas gras du tout). Et je vous le dis : le 2H n’est absolument pas conseillé pour du croquis sur le vif ! Trop sec, on ne peut pas revenir sur ses traits de départ, on ne peut pas en appuyer un plus qu’un autre pour le faire ressortir. Et c’est aussi pour ça que vous voyez moins bien ces dessins sur l’écran.
Pour ceux qui auraient envie de se lancer dans le dessin animalier sur le vif, n’hésitez pas à acheter le livre de Jean Chevallier, qui est sorti récemment (Petites leçons de dessin animalier : une approche du terrain). Il est super bien fait, très agréable à lire, donne des conseils vraiment utiles et concrets et permet aussi de se rendre compte qu’il est « normal » de travailler de mémoire, éventuellement de tricher un peu avec la réalité, notamment lorsque l’observation a été furtive ou peu confortable. Quelquepart, c’est rassurant et motivant…
19 mai 2014 à 19:12
Sympa ces débuts, j’aime assez certains effets ombres et lumières qui donnent du relief sur la tête du Milan noir et tes silhouettes de Flamant rose sont plutôt « vivantes ».
19 mai 2014 à 20:48
Tu as bien saisi tes différents oiseaux.
J’ai déjà du mal à faire un croquis de mon chat qui bouge tout le temps, j’imagine avec un oiseau.
Bonne continuation dans ton carnet.
20 mai 2014 à 17:44
@ Manu : c’est un bon début alors ! Merci
@ Yann : c’est un chat sauvage ? 😉 Ce n’est pas sensé dormir tout le temps les chats… ?
21 mai 2014 à 20:55
Oui les chats dorment tout le temps, sauf quand on s’occupe d’eux. Il faudrait que je fasse une cabane pour me cacher et enfin faire un croquis correct de mon chat 😉