Le blog de Claire

Archive de mai 2015

Info et modèle vivant

dimanche 31 mai 2015

Vous étiez plusieurs à me demander si je vendais mes aquarelles. Sur le principe oui, mais en pratique, jusqu’à maintenant je ne le faisais pas car je voulais être « réglo » vis à vis de la loi, du fisc et des artistes professionnels qui eux essaient de vivre de leur art.

Bref, après un vrai parcours du combattant auquel je ne m’attendais pas vraiment, ça y est, je peux vendre des aquarelles en toute légalité ! Ce qui ne veut pas dire que je me professionnalise… je reste amateur. C’est juste une nouvelle possibilité pour ceux que ça intéresse.

Les aquarelles à vendre sont dans les rubriques « Croquis et aquarelles naturalistes » et « Dessins et aquarelles botaniques » dans la colonne de droite de ce blog. Si vous avez envie d’acquérir l’une de ces aquarelles, vous pouvez aller voir la manière de procéder dans la rubrique « Contact », toujours dans la colonne de droite.

Pour l’instant, je ne vends pas sur commande notamment par manque de temps, mais peut-être un jour…

En attendant, voici les résultats de la dernière séance de modèle vivant aux ateliers de la Rue Raisin, avec un modèle plutôt maigre et avec peu de rondeurs. Premiers croquis en 7 min au crayon graphite, derniers croquis toujours en 7 min mais directement aux pastels gras (donc sans possibilité de gommer ou de trop reprendre le trait). Le tout sur un format 50×60 environ. (Cliquer sur les images pour les agrandir.

Renard roux (Vulpes vulpes)

dimanche 24 mai 2015

Saviez-vous que :

  • un renard mange entre 6 et 10 000 petits rongeurs par an (souris, mulots, campagnols, etc.), étant de ce fait un allié précieux de l’agriculture,
  • le renard a une alimentation variée. Il est vrai qu’il peut aussi se nourrir de « gibier » (profitant de proies faciles car inadaptées à la vie sauvage, comme par exemple les faisans élevés exclusivement pour la chasse), de volaille (profitant d’un enclos mal ou pas fermé), de charognes (profitant notamment des victimes du trafic routier, et évitant ainsi la propagation de maladies),
  • le renard se rapproche de plus en plus des zones urbaines, son habitat naturel diminuant régulièrement à cause de l’emprise des activités humaines,
  • la rage vulpine a été éradiquée en 2001 grâce à une campagne de vaccination des renards (la prime à la queue de renard et les subventions aux fédérations de chasseurs pour l’achat de chloropicrine pour le gazage des terriers s’étant avérées insuffisantes. Source : http://agriculture.gouv.fr).

Et pourtant :

  • le renard est classé espèce nuisible dans la quasi totalité des département français métropolitains : on tue entre 600 000 et 1 000 000 de renards par an en France, par tir, battue, déterrage, enfumage… (il est très difficile, voire impossible, d’obtenir des chiffres concrets et précis des soi-disants dégâts occasionnés par les renards, et qui pourraient éventuellement justifier de tels prélèvements).
  • la prime à la queue de renard existe toujours dans certaines communes françaises, en 2015…

Format 20×20 cm, Papier Arches grain satiné.

Paysage imaginaire

dimanche 10 mai 2015

Un de mes derniers exercices réalisé aux cours de la Rue Raisin m’a amené à utiliser un médium que je ne connaissais que très peu, pour ne pas dire pas du tout : les pastels secs.

L’idée de départ : choisir 4 paysages d’ambiance différente et en faire un nouveau, imaginaire. Un petit bout de chaque dessin est relié aux autres pour constituer une nouvelle image. J’ai choisi une maison créole, un village africain, un paysage nord ou sud américain (je ne sais pas trop) et une ville qui n’existe pas. A vous de retrouver dans les photocopies quel morceau j’ai repris dans le dessin final !

Une fois le dessin réalisé, j’ai utilisé 3 carrés de pastel sec (bâtonnets de forme carrée), avec des coloris en camaïeu de bleu. Puis, j’ai testé les fondus, les mélanges, etc. Tout avec les doigts… donc je ne vous dis pas dans quel état était ma main à la fin (mais aussi mes poignets, mes avant-bras et mes coudes ! :-(  ).

C’est une technique qui est plutôt agréable en terme de « matière » et de rendu final, mais qui n’est pas vraiment mon truc car beaucoup trop salissant pour moi, tout du moins sous cette forme de carrés. Il faudrait que j’essaie les pastels sous forme de crayons, beaucoup plus pratiques et moins salissants je suppose. Mais c’est aussi très salissant dans le sens où, tant que les pigments ne sont pas fixés (avec un fixatif, vaporisé sur tout le dessin à la fin), ben… on en met de partout, on risque de faire des traînées avec sa main si on ne fait pas attention. Il faut vraiment être très vigilant, jusqu’au bout. Bref, je suis contente d’avoir essayé, je réessaierai peut-être, mais je reste quand-même bien plus à l’aise et détendue avec l’aquarelle ou les crayons de couleurs !

Pour ceux qui sont curieux d’en savoir plus sur le pastel sec, n’hésitez pas à aller faire un tour sur le site de Cindy Barillet : vous y trouverez, outre ses travaux personnels, des vidéos qui vous montrent sa technique du pastel sec et un livre à télécharger gratuitement à propos du matériel à utiliser.

Modèle vivant

samedi 2 mai 2015

Séance de modèle vivant pendant un cours hebdomadaire. Poses de 5 à 7 min, grand format, crayon pastel sanguine et graphite. Cette fois, la modèle était plutôt osseuse et « remplie » de tatouages (que je n’ai pas dessinés !).

Les 2 derniers sont « liés » : il s’agissait d’un essai. Une grande feuille a été pliée en 2 et l’une des 2 faces intérieures a été barbouillée de peinture noire (huile je crois, je ne suis plus très sûre). On a ensuite réalisé nos dessins normalement, sur la face extérieure mais opposée à celle qui a été noircie. Vous me suivez… ? Du coup, ça a fait un peu comme un « négatif » au dos de la feuille sur laquelle on avait dessiné. La feuille noircie (et son verso « vierge ») est parti ensuite à la poubelle. Evidemment, le moindre trait de crayon donne un trait bien noir au verso, donc pas vraiment le droit à l’erreur, et pas la peine d’essayer de gommer. Par contre, en frottant au recto avec son doigt pour faire des ombres, ça en fait aussi au verso. Bref, c’était sympa à tester. Je vous laisse juger.