Travail en cours…
lundi 24 novembre 2014Blog en pause une quinzaine de jours, le temps de quelques vacances… A bientôt !
Blog en pause une quinzaine de jours, le temps de quelques vacances… A bientôt !
Une envie de dessiner des coccinelles… et voilà ! Mais pas les classiques « bêtes à bon dieu » : leurs cousines asiatiques suite à une observation chez moi dans mon tas de bois.
La coccinelle asiatique (de son petit nom Harmonia axyridis) est, comme son nom l’indique, originaire d’Asie. C’est donc un espèce exogène introduite en Europe de l’Ouest avec pour objectif la lutte biologique (contre les pucerons notamment). En France, les premières observations sont assez récentes et sont régulières depuis 2004. Elle est arrivée par le nord (les premiers pays concernés étant la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne). Son expansion a été tellement fulgurante qu’elle est maintenant considérée comme commune sur tout le territoire. On la trouve également sur tout le continent américain…
C’est une espèce assez grande (entre 4,9 et 8,2 mm). Mais ce qui fait peut-être la difficulté de son identification pour un néophyte, c’est la variabilité de la coloration de ses élytres (ailes rigides qui protègent les ailes membraneuses). En effet, elles peuvent être jaune-orangées, rouges ou même noires, ornées de 1 à 9 taches et même quelquefois aucune chez certains individus. 120 formes de coloration différentes ont été identifiées mais des analyses génétiques ont permis de valider « seulement » 32 formes, ce qui est déjà pas mal ! Quand en plus, on sait que certaines espèces indigènes de coccinelles ont aussi une variabilité importante de couleur et de nombre de points, ça ne facilite pas la tâche (sans jeu de mot… 😉 ) .
Le problème majeur avec cette espèce (comme avec la majorité des espèces exogènes à expansion rapide) est qu’elle entre en compétition directe avec « nos » coccinelles, aussi bien pour la nourriture que pour l’espace, au point que dans certaines zones, les espèces européennes sont en forte régression.
Vous avez peut-être déjà vu dans votre maison un nombre impressionnant de coccinelles à l’automne ? Si c’est le cas, c’était peut-être un regroupement de coccinelles asiatiques…
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à aller consulter le site duquel j’ai pris toutes les informations ci-dessus et où vous trouverez des cartes de répartition intéressantes : c’est ici qu’il faut cliquer !
Papier Arches, grain satiné, 300g/m², 20×20. Aquarelles Winsor & Newton, Old Holland et Schmincke. Quelques touches de gouache blanche Pébéo. Et seulement 1 photo intermédiaire parce que j’ai oublié d’en prendre au fur et à mesure de l’avancement ! :-/
Suite de mes cours aux Ateliers de la Rue Raisin : 2 cours ont été consacrés aux « ombres et lumières ». Je ne vous cache pas que c’est loin d’être ce que je préfère : ce n’est absolument pas évident pour moi de savoir où et comment dessiner les ombres d’un objet, même en 2D… Ca me demande beaucoup de réflexion et de concentration, et je n’arrive pas toujours à la bonne conclusion :-/ ! Les résultats de ces 2 cours ne valent pas bien la peine d’être montrés (je vous épargne les formes géométriques affublées de leur ombres portées et ombres propres, très académique).
L’avant-dernier cours était consacré au nu (d’après photo). Je n’y étais pas, mais comme j’ai déjà suivi des cours de modèle vivant et d’anatomie l’année dernière, je n’étais pas frustrée. Je l’aurais été bien plus si j’avais loupé le dernier cours : toujours à partir d’un dessin de nu (d’après photo), il s’agissait d’apprendre à travailler la texture de la peau.
1ère étape : un dessin au crayon léger (pour éviter que le trait ne se voit par transparence à la fin). 2ème étape : utilisation de pastel sec en bâton (sanguine) pour faire les contours des zones dans l’ombre. 3ème étape : on « barbouille » à ras du trait précédent avec un pastel blanc. Dernière étape, la plus rigolote : on homogénéise le tout avec son doigt. Ainsi, la sanguine et le blanc se mélangent, donnant une couleur « chair » et une texture assez veloutée qui rappelle celle de la peau.
On réajuste au fur et à mesure les dégradés de couleur, en ajoutant plus ou moins de sanguine et de blanc selon les zones éclairées ou non, les reliefs et les volumes. C’est très agréable à faire et on se voit avancer assez vite donc c’est plutôt motivant.
J’ai un peu exagéré la longueur des omoplates (je me suis laissé avoir par la photo d’origine) et j’aurai pu laisser un peu plus de blanc pur (celui de la feuille) sur certaines zones. Mais je suis assez contente de l’effet rendu dans le creux des reins. En tout cas, je me suis bien amusée et pour une fois j’étais contente d’en avoir plein les mains… 😉
Cliquer sur les images pour les agrandir.