Cette année, j’ai décidé de reprendre des cours d’aquarelle botanique. Les dates des cours de Dominique Guillon (avec qui j’avais déjà pris des cours) n’étant pas compatibles avec mon emploi du temps, c’est vers Vincent Jeannerot que je me suis tournée cette fois. J’ai donc commencé fin septembre.
J’étais un peu perdue au début parce que la technique utilisée par Vincent est différente de celle que j’avais apprise avec Dominique. C’est un peu difficile à expliquer comme ça, mais je vais essayer… Habituellement, je peins avec peu d’eau et je commence mon aquarelle avec la couleur la plus claire, couche par couche, puis je continue de peindre avec les couleurs plus foncées, qui ne sont pas forcément les mêmes ou pour lesquelles il faut rajouter des pigments. Avec Vincent, on cherche la couleur « moyenne » et on travaille avec beaucoup d’eau. Donc au premier passage de pigment, c’est très clair, au fur et à mesure des « couches », la tonalité s’accentue et on fonce l’ensemble. Pour autant, on ne s’interdit pas d’ajouter des pigments dans le mélange si nécessaire.
Je ne sais pas si c’est très clair car il faut le faire pour mieux comprendre, mais en gros, c’est ça. Même si les techniques sont différentes, il y a quand-même des similitudes et des choses que je retrouve d’une technique à l’autre. C’est à la fois perturbant et complémentaire, donc intéressant de toute façon. Evidemment, le matériel (pinceaux, couleurs, même la gomme !) n’est pas non plus le même… et ça, c’est perturbant aussi ! Forcément, chaque prof a ses habitudes et sa façon de procéder. A moi de trouver ce qui me convient le mieux dans tout ça…
Première aquarelle avec Vincent : des mûres. C’était bien parti et puis ça a été l’heure d’arrêter. N’ayant pas les bonnes couleurs dans ma palette et ne les ayant pas trouvées facilement par la suite dans la commerce, j’ai continué avec ce que j’avais sous la main. Je n’ai donc pas retrouvé les bons mélanges de couleurs (en tout cas ceux avec lesquels j’avais commencé), notamment pour les feuilles. Tant pis, c’est comme ça, c’est fait !