Et voici la suite et la fin des cœurs de Marie entamés la semaine dernière. Mais comme ces fleurs fanent vite et ne sont pas faites pour rester dans un vase, elles ont rapidement perdu leur jolie couleur. Heureusement, j’avais pensé à faire quelques photos au départ, au cas où… Elles m’ont bien aidé pour terminer les cœurs.
Pour la tige et les feuilles, j’ai pu me servir de la plante originale. Mais pour les feuilles justement, je n’ai pas essayé de les rendre exactement comme elles sont en réalité, car il y a peu de nervures visibles et pas vraiment de texture non plus… Comme en plus, la lumière du jour n’était pas terrible (en pleine journée, j’ai du allumer la lumière ), je n’avais pas d’ombres ou de zones de lumières vraiment nettes que j’aurai pu essayer de rendre. Du coup, il manque quelque chose (du volume ?) mais je n’ai pas osé tenter quelque chose au risque de tout rater.
En essayant d’en savoir un peu plus sur cette plante de mon jardin, à l’abri d’un grand chêne, j’ai découvert qu’elle était toxique dans toutes ses parties, et pouvait même provoquer une irritation de la peau (au contact de la sève) chez les personnes sensibles. Ne vous fiez donc pas à ses belles fleurs au nom charmeur ! J’ai d’ailleurs aussi découvert qu’elle pouvait s’appeler Cœur de Jeannette ou Cœur saignant. Je ne sais par contre pas quelle est l’origine de ces noms… Si quelqu’un a une idée, je suis preneuse (pas pour Cœur bien sûr, mais pour les prénoms accolés 😉 ) !
Même si mon Cœur de Marie est visiblement bien exposé (dans une zone fraîche et ombragée) vue qu’il se porte particulièrement bien, je ne m’explique pas pourquoi c’est une des rares plantes du jardin à ne pas être dévorée par les limaces (spécialement cette année), alors que tous les sites Internet disent que ce sont ses « ravageurs » privilégiés… Mystère… et tant mieux !
Et si vous ne connaissez pas la variété « Alba » du Cœur de Marie, imaginez la même chose mais totalement blanc… moi, j’adore (même si pour l’aquarelle, ça me ferait moins rire !).