Le blog de Claire

Archive de mai 2012

A partir d’un bouquet…

lundi 28 mai 2012

… acheté chez le fleuriste. Certaines fleurs avaient un graphisme original et qui m’a plu, mais que je n’ai pas toujours su retranscrire comme je l’aurais voulu ! C’est toujours comme ça : ce qu’on croit à notre portée n’est finalement pas si simple à rendre (peut-être parce qu’on ne s’applique pas autant qu’il le faudrait ?) et ce qui nous parait insurmontable n’est finalement pas si mal. Bref, les formes qui m’ont plu m’ont donné l’idée de cette mise en page peu habituelle pour moi, et dont, ma foi, je ne suis pas mécontente. Une petite après-midi à l’aquarelle pour ce travail qui pourrait être un chouilla plus fignolé, mais j’en avais marre, il fallait que je m’arrête !

Comme toujours, la luminosité n’es pas terrible, appareil-photo en fin de journée oblige. Mais ça vous donne malgré tout une bonne idée du résultat final.

Saurez-vous reconnaitre de quelles plantes il s’agit ?

Aurore et eau de pluie

dimanche 20 mai 2012

La petite bête du mois… l’Aurore (Anthocharis cardamines).

Voici un papillon très facile à reconnaître, et que tout le monde a déjà vu au moins une fois pour plusieurs raisons :

– c’est un des premiers papillons observés au printemps, observation qui nous rassure en nous rappelant que les beaux jours sont à venir. On peut l’observer de mars-avril à juillet, voire un peu plus tard en altitude,

– les taches orangées qui ornent les ailes supérieures du mâle sont aisément visibles, la femelle ne possédant pas ces taches. C’est, paraît-il, ces taches qui, faisant penser à des couchers de soleil, lui ont valu son nom commun. Par contre, le revers des ailes inférieures des deux sexes est indifféremment persillé de vert,

– il s’observe communément dans de nombreux milieux fleuris tels que les bords de routes, les prairies humides, les talus ou les lisières forestières.

Comme tous les papillons de jour, il fait partie du groupe des rhopalocères, reconnaissables par leurs antennes en forme de massue (contrairement aux papillons de nuit, ou hétérocères, qui ont des antennes de forme plus variées). Par contre, contrairement à d’autres espèces, l’Aurore est monovoltin : il ne produit qu’une seule génération annuelle.

Les œufs, blancs au départ puis se colorant progressivement en orange, sont pondus individuellement à la base des boutons floraux de leur principale plante-nourricière : la cardamine des prés. D’autres brassicacées (nouvelle appellation des crucifères) comme la moutarde ou l’alliaire peuvent aussi servir de plante-hôte. Une semaine plus tard, l’œuf fera naître une chenille qui se nourrira pendant environ un mois des fruits de la plante, les siliques, avant de se transformer en chrysalide pour passer l’hiver.

Si tout va bien, c’est donc un nouvel individu d’Aurore qui sortira de sa gangue protectrice au printemps suivant… et ce sera reparti pour un tour !

Le geste écocitoyen…

Ce mois-ci, je profite des pluies de printemps…

Pourquoi ne pas installer des cuves de récupération d’eau de pluie avant que les grosses chaleurs de l’été n’arrivent ? De toutes les tailles, de toutes les formes, réfléchissez bien à vos besoins réels avant d’investir : quel usage (pour arroser quelles surfaces et à quelle fréquence) ? Quel emplacement dans le jardin ? Quelle surface de toit est concernée ? N’hésitez pas à vous faire conseiller par des spécialistes, le jeu en vaut la chandelle à l’heure où l’eau devient un produit de luxe.

Zanzibar

samedi 12 mai 2012

Un voyage d’un peu plus d’une semaine à Zanzibar, l’île aux épices. Rien que le nom fait rêver… et c’est en effet une belle destination.

Ce carnet de voyage a été réalisé sur un carnet Moleskine dit Japonais et qui se présente sous la forme d’un accordéon : toutes les feuilles sont reliées à la précédente et à la suivante. Le format est 9×14 cm, et le papier un peu « jaune ».

Faire un carnet de voyage n’est pas une première pour moi. Mais faire un carnet sur un petit format, ça par contre je n’avais jamais essayé. C’était un test, plutôt concluant d’un point de vue pratique. Et l’accordéon me direz-vous, quel ‘intérêt ? Déjà, c’est rigolo. Et ça permet de faire des « panoramas » ou des « liens » entre les pages. Par contre, ce n’est pas toujours pratique (surtout à l’aéroport, quand tout se déroule d’un coup par terre…).

La moitié du carnet a été réalisé sur place, l’autre moitié au retour, d’après photos ou des échantillons récoltés pendant le voyage. La couverture du carnet est réalisée avec un petit morceau de tissu glané sur la plage (et des lettres en mousse autocollantes, mais qui n’ont pas été glanées sur place 😉  ).

Evidemment, je suis toujours un peu frustrée quand je réalise un carnet : par manque de temps (ce n’est pas toujours facile de s’arrêter comme on veut quand on veut), par manque de technique (le croquis rapide est un art que je ne maitrise pas encore), par manque de place (si je voulais dessiner tout ce qui me fait envie, ça ne serait pas un carnet mais une encyclopédie), par choix à faire (que des dessins, avec des photos, quels textes, personnels mais pas trop pour pouvoir être lus par d’autres que par moi, etc). Donc souvent, je complète mon carnet avec un album photos. Stéphanie Ledoux, elle, réalise un carnet à la fois sur place et au retour, qu’elle complète d’un carnet genre carnet intime, de textes personnels, d’émotions, etc. Peut-être qu’un jour, quand je serais grande et que je saurai écrire, je la copierai…

Bref, un de plus à ranger dans mon étagère, et que je vous propose de parcourir ici. Et puis pour ceux que les vraies photos intéressent, c’est (peut-être reconnaitrez-vous certains dessins d’ailleurs…).