Le blog de Claire

Aurore et eau de pluie

20 mai 2012 à 19:02

La petite bête du mois… l’Aurore (Anthocharis cardamines).

Voici un papillon très facile à reconnaître, et que tout le monde a déjà vu au moins une fois pour plusieurs raisons :

– c’est un des premiers papillons observés au printemps, observation qui nous rassure en nous rappelant que les beaux jours sont à venir. On peut l’observer de mars-avril à juillet, voire un peu plus tard en altitude,

– les taches orangées qui ornent les ailes supérieures du mâle sont aisément visibles, la femelle ne possédant pas ces taches. C’est, paraît-il, ces taches qui, faisant penser à des couchers de soleil, lui ont valu son nom commun. Par contre, le revers des ailes inférieures des deux sexes est indifféremment persillé de vert,

– il s’observe communément dans de nombreux milieux fleuris tels que les bords de routes, les prairies humides, les talus ou les lisières forestières.

Comme tous les papillons de jour, il fait partie du groupe des rhopalocères, reconnaissables par leurs antennes en forme de massue (contrairement aux papillons de nuit, ou hétérocères, qui ont des antennes de forme plus variées). Par contre, contrairement à d’autres espèces, l’Aurore est monovoltin : il ne produit qu’une seule génération annuelle.

Les œufs, blancs au départ puis se colorant progressivement en orange, sont pondus individuellement à la base des boutons floraux de leur principale plante-nourricière : la cardamine des prés. D’autres brassicacées (nouvelle appellation des crucifères) comme la moutarde ou l’alliaire peuvent aussi servir de plante-hôte. Une semaine plus tard, l’œuf fera naître une chenille qui se nourrira pendant environ un mois des fruits de la plante, les siliques, avant de se transformer en chrysalide pour passer l’hiver.

Si tout va bien, c’est donc un nouvel individu d’Aurore qui sortira de sa gangue protectrice au printemps suivant… et ce sera reparti pour un tour !

Le geste écocitoyen…

Ce mois-ci, je profite des pluies de printemps…

Pourquoi ne pas installer des cuves de récupération d’eau de pluie avant que les grosses chaleurs de l’été n’arrivent ? De toutes les tailles, de toutes les formes, réfléchissez bien à vos besoins réels avant d’investir : quel usage (pour arroser quelles surfaces et à quelle fréquence) ? Quel emplacement dans le jardin ? Quelle surface de toit est concernée ? N’hésitez pas à vous faire conseiller par des spécialistes, le jeu en vaut la chandelle à l’heure où l’eau devient un produit de luxe.

Une réponse à “Aurore et eau de pluie”

  1. claire felloni a dit :

    Tu as raison, ce papillon réjouit le coeur quand on commence à le voir voleter! J’ai eu l’impression qu’on en voyait beaucoup cette année! Et pour la récupération de l’eau aussi; avec ce qui est tombé en Sarthe la semaine dernière j’aurais pu remplir une grande cuve, c’est sûr!

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