Le blog de Claire

Archive de juin 2011

Jardin alpin

mercredi 29 juin 2011

Le dernier cours de l’année nous a permis d’aller dessiner dans les allées du jardin alpin du jardin botanique du parc de la Tête d’Or de Lyon. L’exercice consistait à positionner quelques plantes dans leur milieu et non à réaliser un dessin précis comme on le fait habituellement. Un crayonné sur place nous a permis de dessiner les plantes choisies puis la mise en couleurs s’est effectuée en atelier (la chaleur et le soleil ne nous permettant pas de rester plus longtemps dehors…).

Comme toujours, l’exercice n’est pas facile : on n’est pas forcément installé aussi bien que sur une table; les plantes ne sont ni assez près, ni à la bonne hauteur; on ne peut pas trop les toucher encore moins les cueillir évidemment; la forte luminosité perturbe la perception que l’on a des couleurs; la mise à l’échelle est beaucoup plus aléatoire; etc.

Ca n’est pas du tout le même travail que le dessin botanique « classique » mais c’est tout aussi difficile. Peut-être même plus dans mon cas car il faut faire abstraction de certains détails, s’obliger à recréer un ensemble, à composer. Sur mon dessin, l’échelle des plantes individuellement et les unes par rapport aux autres n’est pas tout à fait respectée mais les couleurs sont à peu près les bonnes. C’est un exercice qui, comme tout le reste, demande du travail et de la pratique pour qu’il soit réaliste.

Je profite de cet article pour faire un peu de publicité au jardin botanique. Ayant vraiment pris le temps de le visiter hier, j’ai été séduite par ce qui ne m’intéressait qu’à priori à moitié : la serre des plantes carnivores, la roseraie de roses anciennes, la serre Madagascar et Mexique avec ses cactus… Ce sont des collections magnifiques et que j’ai trouvé originales. Il  en existe sûrement ailleurs de plus belles mais celles-ci m’ont vraiment beaucoup plu. En plus de l’intérêt botanique et esthétique, les serres sont en elles-mêmes de très beaux bâtiments, qui datent pour certaines d’entre elles de l’ouverture du jardin fin XIXème. Plus d’informations ici.

Moro-sphinx et associations

mercredi 22 juin 2011

La petite bête du mois… le moro-sphinx (Macroglossum stellatarum).

Vous avez sûrement déjà observé un colibri dans votre jardin, en train de butiner les fleurs de l’arbre à papillons par exemple… Et quand vous l’avez raconté, personne ne vous a cru ? Normal. Et pourtant, vous êtes sûrs et certains d’avoir vu un animal en vol stationnaire butinant vos fleurs avec son long bec… Rassurez-vous, vous n’êtes pas fous : ce « colibri » est en réalité un papillon de nuit qui s’appelle le moro-sphinx (ou sphinx-colibri !).
Si c’est un papillon de nuit, pourquoi l’observe-t-on le jour ? Tout simplement parce qu’il affectionne particulièrement le soleil et le nectar des fleurs. Se nourrissant exclusivement de ce jus sucré, peu de fleurs lui résistent grâce à sa trompe fine comme un cheveu, quasi aussi longue que son corps (2,5 cm) et qui peut se couder en fonction de la morphologie de la fleur visitée. Il est capable de visiter 108 fleurs de violettes en 4 mn (soit 1600 fleurs à l’heure !).
Comme le martinet noir, ce petit papillon de 0,38 grammes vole presque en permanence. Il ne se pose que pour pondre ou lorsqu’il est fatigué, pour reprendre des forces. Il se trouve alors un petit trou à l’abri dans un muret par exemple. Le lendemain matin, il se réchauffe à grande vitesse en battant des ailes, faisant passer sa température corporelle de 9 à 34°C en un temps record de dix minutes !
Malgré son petit gabarit, il est capable de voler pendant 700 kms au-dessus des océans, sans escale, à l’allure de 75 battements d’ailes par seconde. En effet, à l’arrivée de l’hiver, selon la région où il se trouve, le « sphinx fou » d’après l’étymologie, doit soit trouver une cachette à l’abri du froid, soit migrer vers le sud au risque de périr en route.

Source : La Hulotte n°86.

Le geste écocitoyen…

Ce mois-ci, je fleuris mon potager…

Planter des fleurs au milieu des légumes n’a que des avantages. Outre leur aspect esthétique, les fleurs ont le pouvoir d’attirer les insectes auxiliaires, limitant ainsi les attaques des ravageurs et autres parasites et favorisant par la même occasion la pollinisation de vos légumes.

De nombreux conseils et astuces ici.

Au pays de Nessie…

lundi 13 juin 2011

Voici (enfin!) mon carnet de voyage en Ecosse. Petit voyage de 4 jours avec mes parents histoire de changer d’air. Comme je ne pensais pas faire un gros carnet pour si peu de jours et beaucoup de trajets prévus en voiture, j’avais choisi dans mon stock un bloc que j’avais depuis longtemps et qui n’avait jamais assez de pages pour un voyage « normal ». Finalement, il m’a fallu faire des pieds et des mains pour arriver à ne pas être trop frustrée : le carnet est plein à craquer, les pages bien remplies, avec bien moins de photos que d’ordinaire.

Je me suis également amusée à créer la couverture puisque celle du carnet d’origine représentait une aquarelle d’un chalet de montagne…! Merci d’ailleurs au vieux monsieur qui m’a donné gentiment de nombreuses chutes de tissus sortis tout droit de son stock : ancien tailleur pour hommes, ses tissus écossais m’ont été bien utiles même si j’avais imaginé au départ des tissus plus colorés (la mode n’étant plus à l’écossais, je n’en ai pas trouvé…). Les petits moutons blancs sont issus d’un vieux faire-part de naissance que je gardais précieusement au cas-où (récup’ quand tu nous tient !). Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme…

Pour une fois, vous avez droit à l’ensemble des pages du carnet ! Par contre, les textes ne sont pas vraiment lisibles car j’ai choisi de vous donner une vue d’ensemble de la mise en page des dessins plutôt que d’avoir trop d’images.

Fête de l’oiseau

samedi 4 juin 2011

Un petit coup de pub pour une manifestation à venir, en même temps qu’une présentation de ce que j’ai fait. Eh oui, la LPO Loire m’a une nouvelle fois demandé de réaliser une illustration, mais cette fois pour l’affiche d’une de leur manifestation régulière : « la Fête de l’Oiseau ».

Ca m’a demandé beaucoup, beaucoup de boulot et beaucoup, beaucoup de pression (que je me suis mise toute seule…) mais en même temps beaucoup de fierté qu’on me fasse confiance.  Tout a commencé il y a environ 6 mois quand on m’a demandé si j’acceptais de réaliser une affiche. N’étant ni habituée à ce genre d’exercice, ni professionnelle de l’illustration, j’ai quand-même un peu réfléchi à ma réponse, d’autant plus qu’on ne me donnait pas de contraintes particulières (ce qui n’est finalement pas plus simple contrairement aux apparences). Après une longue réflexion de quelques secondes, j’ai dit oui parce que le défi me plaisait bien et que je suis une bénévole trop gentille qui ne sait pas dire non.

Bref, j’ai d’abord proposé plusieurs croquis de compositions différentes. Une fois le « modèle » choisi, j’ai testé et proposé diverses colorations, ambiances et techniques (crayons de  couleurs, encre, aquarelle). Pas évident de se rendre compte de ce que ça peut donner à l’impression… Une fois que tout ça a été défini, me voilà lancée d’une part dans l’illustration de fond, et d’autre part dans les illustrations qui allaient s’incruster dans ce même fond (comme ça n’est pas moi qui allait faire la mise en page de l’affiche et que je n’ai aucune connaissance de l’illustration par ordinateur, c’était plus simple de travailler comme ça).

Après quelques heures de dessin et d’aquarelle à parfois m’arracher les cheveux (notamment sur les personnages qu’il faut vraiment que je travaille), voici le résultat. Un grand merci et bravo à Julie pour la mise en page concrète de cette affiche qui lui a aussi demandé un énorme boulot. Une bonne expérience en tout cas pour ma part.

Ci-dessous, l’affiche (demi-A3), la carte postale recto et versos, ainsi que quelques étapes de la réalisation.

Plus d’informations sur la manifestation : 04 77 41 46 90 ou ici.