Le blog de Claire

Archive de août 2010

Lucane et gîte

vendredi 27 août 2010

La petite bête du mois… le lucane cerf-volant (Lucanus cervus).

Si de vieux arbres sont présents près de chez vous (notamment chênes ou châtaigniers), vous l’avez sûrement déjà rencontré. Non seulement ses mandibules (les « pinces » à l’avant) sont difficilement manquables, mais c’est aussi le plus gros scarabée d’Europe (jusqu’à 8 cm). Il doit son nom à ses fameuses pinces (seulement chez le mâle et inoffensives) qui font penser à des bois de cerf…

Ces insectes sont plutôt crépusculaires, notamment pendant la période de reproduction (juillet-août), pendant laquelle des « combats » entre mâles pour les femelles sont courants. Les oeufs, pondus à proximité de bois pourri, se transforment en larves, dont le développement durera 3 à 5 ans selon notamment la qualité nutritionnelle du bois dans lequel elle se trouve.

Plutôt commun chez nous, le lucane est par contre très rare au nord de la Loire et de l’Europe, ce qui justifie sa protection européenne. Mais cette protection de l’espèce ne suffit pas : c’est la protection du milieu qui est primordiale, et pendant au moins une durée compatible avec le cycle de développement de l’espèce. Le lucane ne s’intéressant pas aux arbres sains, il est impératif de laisser quelques souches et bois pourrissants au sol, tas de bois stocké et autres cavités dans les grands arbres si vous voulez lui laisser une place dans votre jardin.

Source principale

Le geste écocitoyen…

Ce mois-ci, je fabrique des gîtes à insectes.

Pour permettre à nombre d’insectes utiles au jardin de passer convenablement l’hiver ou de vous confier leur progéniture, un petit coup de pouce peut s’avérer utile surtout si votre jardin est jeune ou « peu accueillant ». Pas besoin d’être grand bricoleur ou de dépenser des fortunes : certains aménagements sont très simples, d’autres ne demandent que des matériaux de récupération.

Plein d’idées ici.

Maldives …

lundi 16 août 2010

Et voilà la suite de mon carnet de voyage sur les Maldives. C’est peut-être le plus long que j’ai eu à réaliser jusqu’à maintenant… A la fois en temps entre le voyage et la réalisation du carnet, et en temps de réalisation pure.

C’est certainement aussi le plus complet jusqu’à maintenant quand aux techniques, matériel et matériaux utilisés. Pourtant, raconter ce qu’il se passe sur un bateau pendant une semaine où le planning de la journée est plutôt monotone, n’était pas des plus faciles. J’espère y être arrivé. J’ai essayé d’allier les anecdotes de voyage, les observations naturalistes, les infos culturelles, les actualités…  En tout cas, je suis assez contente du résultat, c’est déjà ça !

L’objectif pour moi de vous montrer ce carnet n’est pas que vous lisiez tout les textes en détail ( d’ailleurs, la qualité des images ne le permet pas), mais plutôt que vous ayez une idée de la diversité des pages et de ce que peut être un carnet de voyage. Et pourquoi pas vous lancer vous aussi dans la réalisation de votre propre carnet ?

Comme pour tous mes carnets, toutes les pages n’apparaissent pas sur le blog : soit qu’elles ont encore moins d’intérêt que les autres pour qui n’a pas fait le voyage, soit elles sont trop personnelles, soit elles montrent trop de personnes qui n’ont pas demandé à être sur mon blog, soit elles n’étaient pas faciles à montrer. Bref, vous n’avez donc accès qu’à quelques extraits. Notamment, en dernière page du carnet, j’ai fabriqué une pochette dans laquelle se trouvent quelques dessins que j’aime bien réalisés par des croqueurs du « forum du randocroqueur » à partir de certaines de mes photos qui leur ont été soumises. Vous pouvez les voir ici.

Toutes les questions, remarques, idées à propos de la fabrication notamment sont évidemment les bienvenues…

En attendant la suite…

mardi 3 août 2010

Faire un carnet de voyages quand on est rentré depuis 5 mois, c’est la honte. Je sais…

Mais bon, comme on dit, mieux vaut tard que jamais.

Comme je n’ai pas tout à fait fini, j’avais envie de vous présenter une des pages que je viens de terminer, et que ma foi j’aime bien, en attendant de vous montrer d’autres pages de ce carnet.

Le contexte : arrivés depuis 3 jours aux Maldives pour voir notamment des raies mantas. On en a vu 2 la veille, on était déjà super contents. Mais là… la comparaison avec la plongée de la veille n’est pas possible.

Minimum 12 mantas à quelques mètres de nous pendants presque 45 mn, sur ce qu’on appelle une « station de nettoyage », à les observer se prélasser dans nos bulles, à se faire déparasiter par un petit poisson nettoyeur, à « voler » au-dessus de nous, à nous frôler… Emouvant, merveilleux, incroyable, fantastique, presque à pleurer tellement c’est beau (en tout cas pour ma part) … Vous l’aurez compris, cette plongée restera gravée dans nos mémoires pendant un sacré moment !

Difficile à partager, mais bon, voici quand même un essai par le dessin !