Le blog de Claire

Archive de la catégorie ‘Cours et stages’

Testé et approuvé !

dimanche 2 mai 2021

Aquarelle - 2021En début d’année, Cindy Barillet a proposé une formation à l’aquarelle. Pas de l’aquarelle botanique, de l’aquarelle « normale ». Je n’étais pas spécialement à la recherche d’une formation, mais j’avoue que celle-ci m’a titillé…

Connaissant un peu Cindy (pas du tout personnellement, mais parce que je suis ce qu’elle fait depuis un petit moment), je ne doutais pas de l’intérêt de ce qu’elle proposait : Cindy est une autodidacte et partage largement ses expériences et ses tests, pas seulement à l’aquarelle d’ailleurs. C’est, entre autres, ce qui fait que son approche est très différente de ce que plein d’autres formations en ligne peuvent proposer. Ce n’est pas académique. Ca plait ou ça ne plait pas… moi, ça m’a rendu curieuse. Et je n’ai pas été déçue, d’où mon article d’aujourd’hui.

J’en vois déjà qui se demandent pourquoi j’ai eu envie de me former à l’aquarelle alors que je fais déjà de l’aquarelle botanique et des carnets de voyage ! Et bien parce que ce sont des disciplines et des approches très différentes. Ce n’est pas parce qu’on dessine qu’on sait tout dessiner : un dessinateur de BD sera très probablement incapable de faire du dessin naturaliste, et inversement. C’est pareil à l’aquarelle. Et moi, je ne suis pas très forte dans les paysages, les sujets plus figuratifs, les ambiances, le « lâcher-prise » et la « non-maîtrise » des pigments. J’ai donc saisi l’occasion pour me lancer.

Cette formation intitulée « Simple et joli » est bien pensée, progressive, pédagogique, et bien assez complète pour débuter et être satisfait des résultats obtenus.

Ce qui m’a plu :

– il y a 5 modules , découpés chacun en 3 parties : concepts, pratique, débriefings. Avec de la théorie, des essais de matériel, des exercices pratiques et une démonstration finale qui permet de mettre en application tout ce qui a été appris précédemment. Sous forme de vidéos, avec un récapitulatif écrit sous chaque vidéo.

5 modules, 10 semaines, 1 module tous les 15 jours. Ce rythme est pas mal du tout, même quand on travaille la semaine, car on peut regarder les vidéos la 1ère semaine, et faire les exercices la 2ème semaine. J’avoue avoir bien tenu sans me forcer les 3 premiers modules. Pour les 2 derniers, j’ai pris du retard, prise dans le quotidien et aussi parce que les vidéos sont un peu plus longues, et donc plus difficiles à « caser » dans un petit trou d’emploi du temps.

Montagnedisponible à vie et autant de fois qu’on veut, pas seulement pendant la durée de la formation. Et ça, ce n’est pas négligeable, quand, comme moi, on a pris un peu de retard ou pour prendre son temps. Mais aussi parce qu’on a envie, après avoir tout fini, de revenir au début pour revoir ce qu’on a appris, avec un autre oeil. On a parfois aussi besoin de voir et de revoir pour mieux intégrer certaines notions.

– le prix : on en a pour son argent !

– le compagnon de Cindy a participé à cette formation. Complètement novice en aquarelle, en dessin, en peinture, il s’est prêté au jeu du cobaye volontaire. Une leçon est chaque fois consacrée à ce qu’il a fait, les difficultés qu’il a eues, comment il les a contournées… Une super idée je trouve, parce qu’ « il est comme nous », au même niveau et il avance au même rythme, en se posant les mêmes questions. On se sent moins seul quand on rate un truc ou qu’on a une question qui nous paraît « bête » !

– et justement, un des intérêts aussi de cette formation, c’est que Cindy a pris beaucoup de temps à répondre à un maximum de questions, à la fois dans les commentaires de chaque module, mais aussi sous forme d’une vidéo à la fin de chaque module. On peut aussi poster son travail et/ou seulement regarder ce que les autres élèves ont fait, et c’est toujours intéressant.

 

ChaletCe qui m’a moins plu :

Ben… vous n’allez peut-être pas me croire, mais honnêtement rien. J’avais un peu peur de « ré-apprendre » ce que je savais déjà et que j’avais pu lire dans des bouquins ou voir sur internet. Et bien, pas du tout : j’ai appris plein de trucs, j’ai utilisé du matériel très différent de celui que j’utilise pour l’aquarelle botanique, j’ai réellement compris des concepts que je pensais pourtant connaître. Certaines démonstrations finales ne m’inspiraient absolument pas : je me suis un peu botté les fesses pour peindre, et j’ai été bluffée à la fois par le résultat obtenu et aussi parce que je me suis fait plaisir à peindre un sujet qui ne me plaisait pourtant pas du tout au départ.

Pour une fois, je suis, j’avoue, assez fière de mes aquarelles, c’est dire ! 😉

Bien sûr, ce ne sont que des exercices, j’en ai loupé certains, j’en ai refait d’autres, mais c’est comme ça qu’on progresse et qu’on apprend. Cette formation m’a donné l’essentiel de ce que je voulais savoir sur les bases de ce type d’aquarelle et qui me manquaient, de façon très concrète et synthétique.

Bien sûr aussi, une formation en ligne n’est pas un cours « en vrai » avec un prof. Mais il n’y a pas toujours le cours qu’on souhaite près de chez soi, surtout en ce moment avec la Covid, alors ça peut être une bonne alternative pour se lancer malgré tout, et sans être obligé de s’inscrire à un cours régulier.

Bref, vous l’aurez compris, je vous conseille d’être curieux ! –> Cliquez ici pour en savoir plus et vous inscrire.

NB : je ne gagne absolument rien à dire du bien de cette formation, j’avais juste envie d’en parler parce qu’elle m’a vraiment plu et qu’elle le mérite. Quand c’est bien, il faut le dire !

 

 

Enceinte et masquée

dimanche 4 avril 2021

C’était un peu le thème du dernier atelier de modèle vivant des Ateliers de la rue Raisin. Un des rares ateliers qui a pu se tenir cette année (dans le respect des règles sanitaires évidemment).

Notre modèle était donc enceinte et masquée. C’était très intéressant et motivant de dessiner un corps « différent ». C’était la première fois et il a donc fallu s’approprier les courbes et les formes.

Comme toujours, je vous montre un peu tout : les « entraînements du poignet » de 40 secondes, puis les poses plus longues de 5 à 10 mn.

Sur feuille de différents formats et couleurs, à la « pierre noire », à la sanguine et au pastel sec.

Normalement, vous devez pouvoir cliquer sur chaque image pour les voir en plus grand.

Brocoli

samedi 13 février 2021

Ca faisait bien longtemps que je ne vous avais pas montré d’aquarelle botanique ! Voilà, c’est réparé… Mini-brocoli (bio !) du marché des quais de Saône du samedi matin à Lyon, spécialement sélectionné à mon intention par Vincent Jeannerot ! :-)

D’ailleurs, si certains sont curieux de découvrir sa technique, il propose depuis peu des tutoriels en vidéo. Toutes les informations pratiques sont sur son site (ici précisément).

Brocoli - Aquarelle - Février 2021

Désolée pour la mauvaise qualité de la photo… :-/

Pour ceux que ça intéresse, c’est peint sur du papier Arches satiné 300 g/m2, format 20×20 cm; avec des aquarelles en tube Winsor & Newton et Schmincke; et des pinceaux Raphaël série 8404 taille 2/0, 0, 1 et 2.

Combien de temps ?

dimanche 13 septembre 2020

Vous me demandez souvent combien de temps je mets pour peindre une aquarelle botanique. J’ai toujours beaucoup de mal à donner une réponse juste, d’une part parce que je ne regarde pas spécialement l’heure quand je peins, d’autre part parce que ça dépend beaucoup du sujet et de sa difficulté.

Pour vous donner quand-même une petite idée, voici ce que j’ai fais hier chez Vincent Jeannerot en 5h30, sur un papier de format 31 x 41 cm : à peu près 2h pour le dessin, et le reste pour la couleur (recherche et peinture). 5h30, à quelque chose près, parce que je fais des pauses régulières pour « prendre du recul » et me reposer les yeux et la main !

La qualité de l’image est très très mauvaise, mais c’est surtout pour vous rendre compte de ce que je fais en 1 petite journée. Donc en gros : un dessin précis (c’est essentiel pour la suite) et le début de la mise en couleur.

Je vous entends déjà dire « c’est tout ??!! » (si, si, vous l’avez pensé, je le sais…), mais l’aquarelle botanique, ça demande du temps et de la précision, si on veut un résultat satisfaisant ! Ca demande également beaucoup de concentration, d’où la nécessité de pauses régulières. Je ne pense pas être ni hyper rapide ni hyper lente, juste dans la moyenne pour quelqu’un qui fait de l’aquarelle botanique en amateur de façon irrégulière !

Une fois n’est pas coutume

mardi 14 juillet 2020

Pas de dessin (quoi que…), pas de peinture (quoi que bis…), pas d’art postal (quoi que ter…) pour cette fois, mais du lettering (ou lettrage en français). Quesako ??

Le lettering, c’est l’art de dessiner des lettres (et donc du texte), de façon créative, à l’aide d’outils très variés (plume, pinceau, feutre, posca…). Pour créer une composition en lettering, on joue avec les lettres, leur épaisseur, leurs empatements, leur couleur, leur taille, mais on fait aussi intervenir du relief et de la perspective, des éléments décoratifs, etc. Finalement, ça se rapproche du dessin et de la peinture ! CQFD.

NB : c’est différent de la calligraphie. Celle-ci est, en très simplifié, l’art de bien écrire en reproduisant fidèlement les lettres dans un style défini, généralement à la plume et à l’encre. Ca se rapproche plus de l’écriture que du dessin.

Bref, tout ça pour dire que j’ai suivi une « cure de lettering » de 4 jours chez Marine PSM, dans son atelier en Savoie, pour apprendre les bases de cette technique. Parce que j’avais envie, et parce que ça peut être sympa à utiliser en art postal par exemple, mais pas que.

Je vous épargne mes essais, exercices, lignes d’écritures et vous montre directement les compositions que j’ai réalisées pendant ces 4 jours, avec les conseils avisés de Marine.

Vous pouvez normalement cliquer sur les images pour les voir en plus grand sur votre écran.

Dahlia

samedi 7 décembre 2019

Cette fois, ça y est, je considère que c’est fini ! Avec les précieux conseils de Vincent Jeannerot bien évidemment… Il a même réussi à me faire faire une ombre portée : je n’aime pas les faire car habituellement, je les rate et du coup, je suis déçue, forcément, ayant l’impression d’avoir gâché toute l’aquarelle. Cette fois, elle est mieux réussie que les précédentes, ouf !

Format 31×41 cm sur papier Arches satiné, aquarelle en tubes Schmincke et Winsor & Newton.

Dahlia - Aquarelle - Novembre 2019

Dahlia, suite mais pas encore fin

dimanche 20 octobre 2019

Encore pas mal de boulot avant d’avoir fini, mais ça avance !

Dahlia in progress

dimanche 6 octobre 2019

Je peins rarement des fleurs, encore plus rarement de grosses fleurs pleines de pétales qui s’entremêlent et dans lesquels on se perd… je n’aime pas trop ça, ça me stresse (gentiment quand-même…n’exagérons pas trop).

Au départ, on se dit « Fastoche, ça suit une logique plutôt géométrique et régulière, tous les pétales s’imbriquent les uns dans les autres de la même manière, il suffit de rester concentrée et tout ira bien ». On fait alors le dessin, c’est long et fastidieux, on a mal aux yeux et on ne retombe pas toujours tout à fait où on voudrait avec le crayon, mais ça se fait. Mais dès qu’on pose la première « couche » de couleur, on perd son dessin : « c’est ce pétale qui passe sous celui-là ou l’inverse ? », « pourquoi j’ai tracé ce trait à cet endroit… ? », « c’est quoi ce gribouillis qui n’a pas de forme ? », « mais où est passé ce super revers si joli que j’avais super bien dessiné ? », « ce pétale a une forme très bizarre, c’est pas normal… », etc. On a beau réfléchir intensément, regarder la vraie fleur pour comparer, se torturer l’esprit pour retrouver la logique qui nous paraissait si évidente au début… ben non, c’est super compliqué !

Donc généralement, j’évite soigneusement les pivoines, les roses multiples, les renoncules, les chrysanthèmes et autres fleurs qui ont beaucoup trop de pétales à mon goût. Même s’il y en a de très belles !

Mais cette fois, je me suis dit que c’était aussi pour ça que j’allais au cours de Vincent, pour faire ce que je ne ferais pas toute seule chez moi. Et puis depuis le temps qu’il a envie de me voir peindre ce genre de fleurs… « Allez, c’est le moment, on verra bien ! ».

Donc voici mon dessin et les premières touches de couleur d’un dahlia rose pâle. Vous remarquerez que, quitte à faire un truc qui me motive moyen et que je ne sais pas faire, je vais au bout de l’idée, je choisis une fleur très claire  et je cumule donc les difficultés… pourquoi se priver ? 😉

Dahlia - Octobre 2019

Modèle vivant

samedi 18 mai 2019

Ce matin, dernière séance de 3h de modèle vivant aux Ateliers de la rue Raisin pour cette année scolaire.

Cliquez sur les images pour normalement les voir en plus grand sur votre écran.

Mes dessins ont été réalisés sur de grandes feuilles blanches de format 50×65 cm (c’est ce qu’on appelle le format raisin !), aux crayons de couleurs « basiques » et avec des temps de poses de 5 à 7 mn.

Fougère

dimanche 12 mai 2019

Dernière aquarelle réalisée en grande partie chez Vincent Jeannerot (2 journées chez lui et 1/2 journée chez moi). Comme toujours, le rendu sur écran ne reflète pas exactement la réalité des couleurs de l’original, malgré un scan de bonne qualité, mais ça vous donne quand-même un bon aperçu !

Fougère - Aquarelle - Mai 2019Les fougères sont des plantes vivaces, primitives, apparues il y a environ 400 millions d’années ! Elles ne font pas de fleurs, et donc pas de graines, mais produisent des spores pour se multiplier : ce sont les petits amas orange/marron que l’on trouve au revers des feuilles et qui peuvent être ronds, allongés ou même en U.

Elles peuvent être terrestres ou épiphytes (comme c’est souvent le cas en milieu tropical), de toutes les tailles (il y a même des fougères arborescentes, qui sont magnifiques), de couleurs très variées, avec des feuilles découpées de 1000 manières, mais sont toujours dans des milieux plutôt ombragés et surtout humides. Il en existe à priori plus de 13 000 espèces différentes, de quoi satisfaire tous les goûts… et de quoi occuper mes pinceaux aussi !

Sur papier Arches 300g/m2, grain satiné, format 31×41 cm; aquarelles en tubes Winsor & Newton et Schmincke; pinceaux Raphaël Kolinsky série 8404, taille 2/0, 0, 1 et 2.