Dessin-mystère (1)
mardi 19 mai 2020Qu’est-ce que c’est ?
Plusieurs propositions possibles, n’hésitez pas.
Un nouvel indice demain…
Note pour Vincent B : interdiction de jouer 😉
Qu’est-ce que c’est ?
Plusieurs propositions possibles, n’hésitez pas.
Un nouvel indice demain…
Note pour Vincent B : interdiction de jouer 😉
Et encore 4 ! Bientôt la fin de l’aventure… j’avoue que je commence à sécher un peu 😉
1- un de mes tous premiers essais de linogravure. Je suis plutôt contente du résultat ! Gouache d’écolier.
2- au feutre biseauté… je n’ai pas réussi à comprendre quel geste permettait de faire de belles arabesques ! A creuser…
3- encres colorex et feutre. Un mélange d’écureuil et de Chow-chow mon renard ébouriffé, non ?
4- sur une page d’un livre que je n’avais pas particulièrement aimé (et trop abimé pour le donner), feutre et crayons de couleurs.
D’après une photo de René Diez (et avec son autorisation bien sûr) , voici 2 petites chouettes chevêches à l’aquarelle.
J’ai déjà dessiné ces petites chouettes aux yeux d’or à plusieurs reprises (en 2011, en 2014 et plus récemment en 2018) mais je crois et j’espère que mon trait s’améliore un peu plus à chaque réalisation 😉 Avis d’ornithos bienvenus évidemment.
Pour découvrir les photos de René : c’est ici.
Sur papier Arches satiné format 20 x 20 cm, aquarelles Winsor & Newton, pinceaux Raphaël.
Haute comme 3 pommes, des yeux d’or, un air parfois un peu renfrogné et bougon… c’est la Chevêche !
Carnet Aquarelle Pro 300 g/m2 de chez #Maxgoodz, format 25×25 cm; crayons de couleurs Polychromos de chez Faber-Castell.
En France, la population était estimée en 1998 entre 11 000 et 35 000 couples (100 000 estimés en 1976). La situation de la chouette chevêche n’est pas très bonne dans de nombreuses régions françaises, jusqu’à être préoccupante dans certains secteurs, là où des noyaux de populations sont trop faibles et trop éloignés les uns des autres pour assurer le bon renouvellement des individus.
Et pourquoi cette situation ? 3 raisons essentielles :
– La modification de l’agriculture au siècle dernier a beaucoup perturbé et détruit son habitat naturel. En effet, le remembrement, la disparition des vergers traditionnels, la mise en culture des prairies et la transformation des bâtiments agricoles (passage de granges en pierre à des hangars métalliques) ont fait disparaitre les haies et les arbres à cavités (qui lui servent à nicher), les piquets de clôture (qui lui servent de poste d’affût) et les proies de la chevêche (insectes, petits mammifères, lombrics, petits oiseaux),
– L’utilisation intensive de produits phytosanitaires empoisonne ses proies et par ricochet, elle-même (elle est en haut de la chaîne alimentaire). En Europe, plus de 300 espèces différentes de proies ont été déterminées dans ses pelotes de réjection. Pour l’anecdote, jusqu’au 19ème siècle, elle était utilisée dans certains pays comme « chat domestique » : on lui coupait les plumes des ailes pour l’empêcher de s’échapper et on la laissait déambuler dans la maison et le jardin, où elle chassait souris, insectes, limaces et autres espèces jugées indésirables,
– L’urbanisation et l’augmentation des voies de circulation routière. Le maillage important du paysage par les routes font qu’elle rencontre plus fréquemment qu’avant le capot d’une voiture… parfois lors d’un vol d’un piquet à un autre, parfois en chassant une proie : la chevêche aime les végétations rases où la chasse est plus facile, les talus et fossés routiers tout juste fauchés au printemps sont des milieux très attractifs pour elle.
Si on ajoute à tout ça, les pièges que représentent les poteaux creux (d’où elles ne peuvent plus sortir), les abreuvoirs (dans lesquels elles se noient) et les cheminées (dans lesquelles les jeunes à peine volants tombent en étant curieux), on comprend aisément le déclin de cette petite chouette aux yeux d’or !
Que pouvez-vous faire ? Plein de choses, selon vos envies, possibilités, compétences…
Sources et compléments : Mission Rapaces de la LPO, Noctua et La Hulotte.
Un petit bricolage d’après-midi tranquillou :
… et voilà 2 carnets pour gribouiller sans complexe et qui n’attendent qu’à être remplis !
Encore une enveloppe avec la série de timbres « Les animaux nous regardent » (plus que 3 après celle-là !).
Cette fois, il s’agit d’un poisson assez particulier et original que l’on rencontre dans les mers tropicales : le poisson-lime gribouillé (Aluterus scriptus). Son nom est très parlant : on a l’impression qu’il est gribouillé de taches et lignes bleues, et ses écailles garnies de petites épines font penser, au toucher, à une lime ! Facile la biologie, non ? Sauf qu’on l’appelle aussi bourse-écriture, bourse grafitti, bourse robe de cuir, baliste écriture, bourse loulou ou encore chien katounou. D’où l’intérêt des noms latins uniques, reconnus internationalement ! 😉
En plus de ses ornements colorés, ce poisson est très facilement reconnaissable quand on le voit car il est tout comprimé latéralement, donc très plat. Selon le milieu dans lequel il se trouve, il change de couleur allant du beige presque blanc au marron presque noir, en passant par vert olive ! Enfin, c’est un grand poisson qui mesure environ 60 cm, mais peut atteindre plus d’1 m. Difficile de passer à côté dans le remarquer…
Sur enveloppe noire format DL, crayons de couleurs Polychromos de chez Faber-Castell, et Koh-I-Noor Gioconda (pour le blanc).