Le blog de Claire

Archive de octobre 2011

Etoile glacaire

dimanche 23 octobre 2011

L’étoile de mer glaciaire (Marthasterias glacialis)

Vous connaissez tous l’étoile de mer rouge depuis que vous êtes tout petit. Mais il existe beaucoup d’autres espèces d’étoiles marines, ou astéries, dont l’étoile de mer glaciaire. Inoffensive pour l’homme, elle ne l’est pas pour les moules, huitres et autres bivalves. Comme toutes les étoiles de mer, celle-ci est carnivore et est capable de dévaginer son estomac à l’intérieur de leur proie avant d’y injecter des sucs digestifs qui feront du bivalve une bouillie prête à aspirer… A suivre ici.

Et puis, une petite info en passant dont je ne suis pas mécontente : il y a quelques temps, j’ai participé à un concours pour les 190 ans de la faïencerie de Gien (proche de mon village d’origine). Il s’agissait de dessiner un décor d’assiette. La sélection locale ne m’a pas désignée gagnante mais je suis quand-même arrivée deuxième avec les félicitations du jury (qui a apparemment longuement hésité…). Une sélection nationale doit encore se réunir et pourra éventuellement demander à voir les 2èmes prix des sélections locales. On verra bien !

Feuilles d’automne bis

dimanche 9 octobre 2011

En janvier de cette année, je vous avais montré un travail de feuilles d’automne au crayon en vous promettant la version couleur (c’était ici). L’objectif était de pouvoir réaliser également ce sujet à l’aquarelle pour comparer les techniques et comprendre que le passage par le crayon est indispensable pour pouvoir ensuite peindre en couleur (notamment pour comprendre où et comment placer les ombres et les contrastes).

Voici donc les mêmes feuilles  à l’aquarelle. Le résultat est totalement différent. Les deux ont été un plaisir, je ne saurai vous dire ce que j’ai préféré faire…

Il faudrait maintenant que je tente un sujet où les deux techniques sont réunies… A suivre encore une fois donc.

Etourneau et imperméabilité

dimanche 2 octobre 2011

Réponses aux énigmes de l’article précédent :

Aronce, Eronce = Ronce
Poire d’oiseaux, Epine de mal, Bois de mai, Epine blanche, Noble épine = Aubépine
Rose des chiens = Eglantier
Epine noire = Prunellier
Arbre aux fées =Sureau noir

Source et compléments : « La cuisine sauvage des haies et des talus  » de AJ et B Bertrand aux éditions de Terran.

La petite bête du mois… l’étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris).

Bien souvent, il est considéré comme bruyant, salissant et pillard notamment à l’automne lorsque les fruits sont légion dans les vergers. Mais à y regarder de plus près, c’est un oiseau très intelligent, malin et doué de facultés incroyables qui peut s’avérer un allié précieux des agriculteurs au printemps lorsque les insectes dits ravageurs sortent de leur léthargie.

Qui n’a pas remarqué à l’automne ces ballets extraordinaires d’oiseaux qui, par milliers, s’étirent, se rassemblent, se déforment pour toujours se regrouper ? Ces vols synchronisés ont grandement intéressé un physicien italien qui a mis en place un projet appelé Starflag pour les étudier de plus près. Après 3 années d’observations dans 5 pays différents, il s’est avéré que ce « troupeau » d’oiseaux agit comme un liquide incompressible et dont les éléments sont toujours en mouvement. Chaque individu n’est synchronisé qu’avec ses 6 ou 7 plus proches compagnons et la déformation du nuage est liée soit à un obstacle topographique soit à la présence d’un prédateur. Cette étude qui pourrait paraître farfelue a cependant permis de comprendre comment fonctionnaient d’autres groupes d’animaux tels que les moutons ou les poissons, et pourraient même être utile pour prévenir les mouvements de foule.

Autre particularité de l’étourneau : sa capacité à reproduire tout type de sons. Perroquet amazone, loriot, milans, hirondelle, foulque, pics, guêpier, rouge-gorge, grimpereau ou encore bruant des roseaux, voici un petit échantillon des oiseaux que l’étourneau est capable d’imiter. Mais l’oiseau est également capable de mémoriser des sonneries de portables, des sirènes de police et même le coup de sifflet de l’arbitre d’un match de foot qui a dû être annulé à cause de cette perturbation sonore insolite. Ces émissions vocales abondantes lui ont d’ailleurs certainement valu son nom de sansonnet, déformation probable de « chansonnet ». On dit même « parler comme un étourneau » pour quelqu’un qui parle à tort et à travers.

Apparemment simplement noirs, ils sont en réalité dotés d’un plumage métallique à reflets, passant du vert au pourpre ou au bleu et parsemé d’élégants points blancs. Capable de s’adapter à différents milieux (bocages, parcs urbains ou zones résidentielles) et à différentes sources de nourriture selon les saisons et les opportunités (insectes, vers, lézards, fruits, graines, baies, déchets alimentaires humains), il mérite d’être mieux connu et plus apprécié.

Source principale.

Le geste écocitoyen…

Ce mois-ci, je limite les surfaces imperméables…

Lorsqu’on est propriétaire d’un petit bout de terrain et qu’on veut préserver la biodiversité chez soi, on a tout intérêt à limiter l’imperméabilisation des sols. En effet, goudronner une grande partie de sa cour ou placer des pavés auto-bloquants tout autour de la maison pose quelques problèmes : l’eau ne peut plus s’évacuer correctement dans le sol, les décomposeurs et autres animaux souterrains ne peuvent plus accéder à la surface, le terrain a tendance à s’affaisser et se tasser rendant le sol totalement infertile. On arrive alors à une augmentation des espèces généralistes et à une diminution des espèces spécialistes, donc une diminution de la biodiversité. Préférez le gazon, les dalles non jointives, les broyats ou encore les écorces pour matérialiser vos allées et zones de passage dans le jardin.