Le blog de Claire

Archive de mai 2011

Rose rose

samedi 28 mai 2011

Voici un exercice très différent de ce que je vous ai proposé jusqu’à maintenant. On aime ou on aime pas, mon objectif en réalisant cette rose n’était pas de l’accrocher ensuite chez moi (si quelqu’un veut ce dessin, je lui offrirai avec plaisir).

Au début du cours, on a eu le choix entre des roses ou … des roses ! Moi qui n’aime pas trop ces fleurs… J’ai donc choisi des roses (quelle surprise) mais qui avaient tendance à ressembler à des roses sauvages plutôt que purement ornementales. Mon intérêt dans ce cours a été d’utiliser une nouvelle fois les crayons de couleurs (que je connaissais mais que je n’utilise pas souvent) mais sur du papier coloré plutôt que le papier satiné blanc habituel. Je voulais voir ce que ça donnait…

Mes conclusions sont mitigées. Même si il n’est pas désagréable de travailler différemment, le papier coloré est très perturbant au début. Déjà, impossible sur cette couleur sombre de dessiner un croquis préalable car le carbone du crayon est totalement invisible ! Il m’a donc fallu dessiner directement, sans ébauche, et sans possibilité de gommer trop souvent car le papier aurait fini par s’abimer. Ensuite, le papier est « ligné », offrant des obstacles réguliers à la mine du crayon de couleur. L’effet obtenu n’est pas forcément moche mais on s’éloigne rapidement de la précision que demande l’aquarelle botanique. J’ai donc un peu « forcé » la couleur pour retrouver des sensations connues et un résultat plus conforme à la réalité.

Par contre, cet essai « crayons de couleur + papier coloré » m’a donné l’idée d’utiliser cette combinaison pour dessiner des poissons de mer tropicaux par exemple. Je pense que le résultat doit pouvoir être intéressant…

Salamandre et emballages

dimanche 22 mai 2011

La petite bête du mois… la salamandre tachetée (Salamandra salamandra).

Impossible à confondre grâce à sa coloration jaune et noire, la salamandre est pourtant un animal généralement méconnu. Malgré sa forme de lézard et sa capacité à régénérer certaines parties de son corps (queue, patte et même cristallin d’un œil), il s’agit d’un amphibien. L’appartenance à ce groupe ne veut pas dire pour autant qu’elle passe son temps dans l’eau : seules les larves sont aquatiques, les adultes préférant la terre ferme à l’eau vive qui leur fait courir le risque de se noyer de fatigue.

Dans la nature, certaines couleurs vives comme le jaune signifient aux prédateurs « attention danger ». Le corps de la salamandre adulte est en effet recouvert de glandes à venin et de mucus qui contient une substance toxique unique dans la nature : un dixième de milligramme de samandrine suffit à tuer une souris. Rassurez-vous, la salamandre est malgré tout inoffensive pour l’homme.

Au bout d’un à deux ans, chaque individu possède un dessin formé par les taches jaunes et noires unique et définitif tout comme nos empreintes digitales. Il est ainsi très facile d’identifier individuellement les salamandres de son jardin en observant attentivement le nombre, la position et la forme de chaque tache !

Si vous pensez n’avoir qu’une salamandre dans votre jardin, rien n’empêche que des larves y voient le jour. En effet, sans être hermaphrodites, les femelles sont capables de stocker pendant plus de deux ans des spermatozoïdes qui lui serviront à produire une nouvelle génération sans rencontrer un nouveau mâle.

Malgré cette extraordinaire faculté, les salamandres sont en régression. Comme beaucoup d’autres espèces d’amphibiens, elles sont victimes de la circulation routière lors de leurs déplacements pour aller pondre. Leur reproduction étant plus lente et moins abondante que d’autres animaux, leur déclin est plus rapide. Elles sont également sensibles à la pollution, à l’assèchement des petits cours d’eau ou à l’alevinage de ces derniers par des truites, prédatrices féroces des larves de salamandre.

Source principale et informations complémentaires

Le geste écocitoyen…

Ce mois-ci, je limite les emballages inutiles…

Avez-vous déjà pensé qu’en produisant votre compost, vous diminuez à la fois l’utilisation de sacs poubelles mais aussi les emballages d’engrais dont vous n’avez du coup plus besoin ? En adaptant la quantité achetée à vos besoins en graines, semences ou terreau, vous limiterez également le volume d’emballage jeté aux ordures. Si vous en avez l’envie et le temps, vous pouvez même récolter vous-mêmes certaines de vos graines d’une année sur l’autre, et les conserver à l’abri pour qu’elles se gardent plus longtemps. Ainsi, en réduisant vos déchets, vous économiserez de l’argent !

Iris

dimanche 8 mai 2011

Un grand plaisir à peindre cet iris ! Pas facile mais intéressant. En dehors de la recherche de la bonne couleur, il a été compliqué de trouver le bon moment pour peindre le bouton en train de s’ouvrir, celui-ci ne daignant pas le faire quand moi j’étais disponible ! Screugneugneu…

L’exercice ici consistait à « pousser les couleurs » au maximum tout en gardant la transparence de l’aquarelle : pas évident du tout. La technique consiste à superposer plusieurs couches d’aquarelle successives après séchage parfait de chacune d’entre elles. Le plus dur, c’est d’attendre que la peinture sèche correctement : on a toujours envie d’ajouter une autre couche trop tôt, et là, c’est la catastrophe, les auréoles et plâtras font leur apparition. La clé est la patience… et je n’en ai pas toujours assez !

Comme je garde toujours les calques qui ont servi à reporter le dessin d’origine sur la feuille d’aquarelle, je referai peut-être un essai avec une autre couleur d’iris et une autre composition, je vais voir si j’en ai le temps. A suivre donc…

Comme toujours, les commentaires sont les bienvenus, quels qu’ils soient !