Le blog de Claire

Archive de la catégorie ‘Modèle vivant’

Modèle vivant…

dimanche 8 février 2015

Et oui, ça fait déjà 1 mois que la dernière séance de modèle vivant aux ateliers de la rue Raisin a eu lieu ! Donc mardi dernier, c’était de nouveau modèle vivant.

1ère planche : à la sanguine plutôt sèche, 7 minutes par pose, format raisin. La 1ère pose, pour « s’échauffer », c’est celle en haut à gauche, la dernière est en bas à droite.

2ème planche : au pastel gras (et encre noire pour les ombres), toujours 7 min par pose, toujours format raisin. 1ère pose à gauche (avec la tête coupée !) et la dernière toute seule sur le verso de la feuille parce que j’ai mal géré la composition de ma planche… :-/

En gros… je dois vraiment travailler les visages et les pieds/mains !

Modèle vivant…

dimanche 11 janvier 2015

Comme désormais tous les 1ers mardis du mois, c’était modèle vivant, aux ateliers de la Rue Raisin.

1ère série de croquis au crayon, en 7 min/pose, format raisin (50×65). Le premier croquis est forcément raté : fusain plutôt que crayon, pose pas évidente et surtout il faut se remettre « en jambe ». Après, j’abandonne le fusain pour le graphite, je prend de l’assurance, ça s’améliore !

2ème série de croquis plus compliquée : le temps de pose et le format ne changent pas, mais Fred (le prof) nous impose le feutre ! Comme pour la 1ère série, le premier croquis est raté : trop d’hésitation et pas assez d’observation, donc trop de mauvais traits et de « reprises ». Pour les suivants, je prends le temps de regarder, de réfléchir et donc de mieux dessiner, sans trop hésiter pour placer le bon trait au bon endroit. Ca ne marche pas à tous les coups, mais c’est quand-même mieux ! Quelques coups de pinceau mouillé à l’eau claire sur les traits de feutre pour créer des ombres… et les 7 minutes sont passées !

Comme toujours, cliquez sur les images pour les agrandir.

PS : ma carte de vœux (http://clairebrucy.free.fr/?p=2828) a été dessinée d’après une photo de Jacky Parker (merci Evelyne de m’avoir donné le nom de l’auteur de la photo !). J’ai voulu informer Jacky de l’utilisation de sa photo et lui ai donc envoyé un petit mail. Elle m’a répondu très gentiment et en étant même assez fière que j’utilise sa photo ! Cette photo n’est qu’un échantillon des magnifiques photos de Jacky, alors n’hésitez pas à aller faire un petit tour sur son site, pour le plaisir des yeux ! C’est ici…

Cours de dessin…

dimanche 7 décembre 2014

Les derniers cours aux Ateliers de la Rue Raisin ont été consacrés à un dessin mettant en jeu plusieurs techniques.

Il fallait d’abord choisir un animal d’après un modèle photocopié en N&B, A4. En l’occurrence pour moi, un goéland en vol. Après reproduction au crayon graphite léger, on pouvait choisir d’ajouter des engrenages pour donner l’impression d’un mécanisme intérieur. Inutile de vérifier le réalisme du mécanisme dessiné, il n’y a pas de logique ! J’ai juste dessiné des engrenages d’après plusieurs modèles, également photocopiés en N&B en A4.

Une fois tout ça dessiné, la mise en couleur et en relief a été effectuée avec 3 techniques différentes :

– les différents gris/noirs sur l’oiseau : avec une brosse, de la peinture à l’huile et beaucoup de patience. La technique consiste à prendre un tout petit peu de peinture à l’huile diluée sur sa brosse, d’enlever au maximum le surplus en frottant la brosse sur un brouillon, et d’appliquer ce qu’il reste sur le dessin. Le résultat est donc assez léger car il ne reste quasiment plus de peinture sur la brosse. Mais plus on passe de « couches », plus on fonce les gris et plus on obtient des dégradés aux endroits que l’on désire. C’est long, très long, mais le résultat peut-être sympa si on s’applique. Personnellement, j’avoue que ça ne m’a pas passionné, mais sur certains animaux, le résultat est intéressant (notamment pour créer des plis et des ombres).

– le tour des engrenages et certains détails : à la plume d’écolier et l’encre de Chine. Comme j’avais envie de finir « vite » et que j’avais le bon matériel chez moi, j’ai commis l’erreur de dessiner aussi le contour de l’oiseau à l’encre. Il n’aurait pas fallu : l’idée était de mettre seulement quelques traits noirs avec la technique précédente dans les zones de contour qui sont en pleine lumière, et que l’œil (et le cerveau) complète de lui-même l’ensemble du contour. Tant pis !

– la couleur à l’intérieur de l’oiseau et des engrenages : peint avec des encres colorées (type Colorex), au pinceau tout simple.

Et pour finir le dernier cours, on s’est dessiné les uns les autres façon « modèle vivant » : certaines positions sont « bizarres », mais c’est parce qu’il manque soit une chaise, soit une table… Tous ces croquis ont été réalisés en 6 min au crayon pastel et vous sont présentés dans l’ordre de leur exécution.

Modèle vivant 2

samedi 19 avril 2014

Ce matin, j’étais aux Ateliers de la rue Raisin, pendant 2h30, pour ma 2ème séance de modèle vivant (la première était en novembre).

Cette fois, j’étais une « habituée » des gens tous nus et inconnus à moins de 2m, donc ça ne m’a pas perturbée… (c’est inquiétant ?). La prof n’était pas la même par contre. Autre approche, autre techniques. J’ai appris plein de choses, j’ai testé le fusain, la sanguine, le blanc (acrylique et craie). J’ai aussi essayé de réutiliser ce que j’avais appris peu de temps avant pendant le stage d’anatomie. Bien contente de la matinée, même si ma production a été moins grande que la première fois, en quantité en tout cas !

Deux premières poses de 3 min, puis 1 de 5 min, puis 1 de 1/4 d’heure, puis 2 « illimitées » : on était en compagnie de personnes qui faisait du modelage, et du coup, pour eux, les poses rapides, ce n’est pas pratique ! Ce sont donc les dessinateurs qui changeaient éventuellement de place pour changer de pose, plutôt que le modèle. Pour les 2 poses sans temps imposé, j’ai commencé avec une pose que j’ai ratée (la n°3 pour vous) : il faut la regarder « coupée en 2″ car le corps est trop long, mal proportionné. Mais chaque partie prise séparément ne va pas trop mal ! J’ai donc changé de place pour choisir une pose plus facile, c’est à dire avec moins de raccourcis de perspective, et j’avoue être assez fière du résultat (c’est le dernier dessin). J’ai pris le temps de le fignoler, de peaufiner. Ca aurait pu être mieux car j’ai commencé à poser des blancs à l’acrylique mais avec un pinceau en fin de vie, donc pas précis du tout, et j’ai donc terminé avec de la craie blanche. Mais je pense avoir réussi à rattraper les « pâtés » ! Je crois que j’ai réussi à lui donner un volume, des ombres qui ne sont pas trop mal. Votre avis ?

NB : chaque feuille de kraft mesure environ 70×40/50 cm.

Modèle vivant…

mercredi 4 décembre 2013

Pour la première fois de ma vie, j’ai participé samedi dernier à un atelier de 3h de « Modèle vivant », dans le cadre des Ateliers de la Rue Raisin. Le dessin d’après modèle vivant est, de ce que j’en avais entendu, très formateur. J’étais curieuse à la fois de voir comment ça se passait et de me rendre compte de ce que j’étais capable de faire avec des contraintes très précises, notamment de temps. Un peu intimidée malgré tout : pas si facile de se retrouver à moins de 2 m de quelqu’un d’entièrement nu, qu’on ne connait pas et de passer 3h à le regarder dans toutes les positions ! Bizarre, non ?

On était 8, débutants en dessin ou non, débutants en modèle vivant ou non, hommes et femmes, de tous âges. Le modèle était Camille, une jeune femme très sympa, et la prof, Catherine Maymon, très sympa aussi !

On s’est rapidement mis au boulot, sur des feuilles grand format 42×60 cm (argghhhh !!), avec le premier crayon venu (HB, B ou 2B) mais sans gomme : une dizaine de poses de 40 secondes chacune, puis des poses de 5 ou 10 mn, puis 20 mn, puis de nouveau des poses progressivement plus courtes pour finir à 40 secondes. Au début, 40 secondes, ça fait très peur… on se dit qu’on n’y arrivera jamais, on n’ose pas appuyer sur le crayon de peur de faire n’importe quoi. Et puis, Catherine nous met en confiance. Et comme on n’a pas le choix et qu’on est là pour essayer, on se lance et on est surpris du résultat. Non pas que ce soit des chefs-d’œuvre, loin de là, mais on a quand-même vaguement réussi à dessiner quelque chose qui ressemble à un être humain. C’est déjà pas si mal !

Étonnement, on arrive à faire abstraction du modèle en tant que « personne », et on est presque même un peu gêné de ne le considérer que comme un objet de dessin. Au fur et à mesure, on prend de l’assurance. On reprend ses traits, tant pis si ce n’est pas exactement ressemblant au modèle. Ce qui compte c’est de tester, de dessiner, dessiner et encore dessiner. Quand on arrive aux poses de 5 mn, ça nous parait presque long. On s’habitue à ce temps « bonus », on prend mieux le temps d’observer (fondamental), de poser ses traits. Avec un peu plus de temps encore, on tente les ombres et les détails. Mais quand on revient aux poses courtes, on ne sait plus faire ! C’est quand on compare les croquis du début du cours à ceux de la fin qu’on se dit que peut-être on a un peu progressé quand-même.

Chouette découverte, je ne regrette pas d’avoir essayé. 3h, ce n’est finalement pas si long tellement nos croquis nous demandent de la concentration. On ne voit pas le temps passer, on s’applique. C’est fatiguant mais très enrichissant.

Voici donc mes « productions », dans l’ordre… Attention pour les âmes sensibles, pas de chef-d’œuvre à l’horizon ! Et bien sûr, Camille était bien plus jolie et mieux proportionnée que mes dessins ne le laissent croire… 😉

NB : désolée pour la qualité des photos, je n’ai pu faire mieux avec cette lumière de presque hiver.