Je n’ai pas beaucoup de temps en ce moment pour faire quelque chose de vraiment bien, alors je fais des essais, des trucs pour voir ce que ça donne… Un rosier grimpant dans le jardin me faisait de l’œil, d’un rose qui tend plus vers le blanc que vers le rose franc. Aucune idée par contre de la variété dont il s’agit.
Un essai d’abord à l’aquarelle, qui n’est pas une grande réussite, autant par le dessin que par la couleur. J’ai bien essayé de rattraper le coup, mais ça n’a rien fait de bon. Il faut se rendre à l’évidence : les roses, ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile. Le « rangement » et le volume des pétales est super dur à rendre, la couleur de celle-ci et le rendu des lumières m’ont également piégée, et, contrairement à ce que j’imaginais, les feuilles ne sont pas plus simples ! Comme me l’a dit Claire Felloni : « Pour les roses comme pour les autres fleurs d’ailleurs, on s’attend à ce que le feuillage soit reposant à faire après s’être escrimé sur la fleur… et non !« . N’hésitez pas à aller visiter son blog, vous verrez que les roses, ça la connait !
Du coup, déçue par ma version en couleur, je me suis dit : pas grave, je vais revenir aux fondamentaux, pour au moins tenter de maîtriser les ombres et les lumières, et de mieux comprendre la structure des pétales. Me voici donc partie pour refaire une tentative, mais cette fois en noir & blanc, aux crayons graphite. Comme je n’aime pas vraiment refaire deux fois la même chose, la motivation n’était plus trop au rendez-vous, et même si c’est mieux, j’ai un peu abandonné… J’en avais marre.
J’ai fini par aller au bord de ma mare, au soleil, admirer les quelques bestioles qui faisaient leur vie sans se préoccuper de moi, bloc et pinceau-réservoir à la main. Mais décidément, il y a des jours où on est jamais content du résultat, quel qu’il soit…